Ne pas oublier de faire circuler l'information pour que vos amis puissent venir à cette exposition qui se déroulera à Draguignan les 1 et 2 mars 2014 au complexe Saint-Exupéry
En novembre 1918, la première guerre mondiale (14 /18) prenait fin. Jusqu’à cette date, aucun conflit au cours de l’Histoire n’avait été aussi meurtrier.
Au total, l’on comptait plus de neuf millions d’hommes tués au combat, huit millions de victimes civiles, et environ 20 millions de blessés.
Proportionnellement, la France est le pays le plus touché par la Grande guerre, déplorant 1.4 millions de tués et de disparus, soit 10% de la population active masculine.
74 millions d’hommes ont été mobilisés au total. Cela représente un mobilisé sur 6 en France et en Allemagne.
Les puissances secondaires n’apparaissent pas dans ce tableau statistique : la Turquie, la Serbie, la Bulgarie qui comptent entre ¼ et 1/3 de pertes sur les contingents mobilisés.
L'importance des pertes humaines s'explique par la durée du conflit et des batailles, par la puissance de feu mise en œuvre. Les différences observées s'expliquent par l’engagement précoce ou différé dans la guerre (Italie, États-Unis).
On peut aussi différencier les morts selon leur âge: ce sont surtout des hommes jeunes (60 % ont entre 20 et 30 ans et 12 % moins de 20 ans), selon leur grade : les officiers ont été plus touchés que les hommes de troupe, ou leur origine sociale : les agriculteurs sont les premières victimes du conflit suivis par les classes moyennes.
La grippe espagnole qui a touché tous les fronts entre l’été 1918 et le printemps 1919 a aussi tué un million de soldats.
Le bilan a des conséquences économiques lourdes : pensions aux invalides, aux veuves et aux orphelins. Les conséquences démographiques sont importantes : déséquilibre numérique entre hommes et femmes, déficit des naissances qui engendre un phénomène de classes creuses et un vieillissement de la population particulièrement sensible en France.