En avant-première dans les salles du Grac : Se battre de Jean-Pierre Duret et Andrea Santana

Publié le 19 février 2014 par Journal Cinéphile Lyonnais @journalcinephil

Le film "Se battre" de Jean-Pierre Duret et Andrea Santana, qui sortira sur les écrans le 5 mars, sera projeté en présence des réalisateurs dans de nombreuses salles du GRAC.

La première de ces séances a eu lieu, en avant première, mardi 18 février à Mornant devant 240 personnes.

Avant-première de "Se battre" à Mornant

Les réalisateurs reviendront : 

    • Jeudi 20 février : CinéChaplin à Rive-de-Gier à 19h15
    • jeudi 6 mars à 20h au Comoedia à Lyon
    • Mardi 1er avril : St-Priest – Cinéma Le Scénario
    • Mercredi 2 avril : Villefranche-sur-Saône – Les 400 Coups
    • Jeudi 3 avril Belleville-sur-Saône – Cinéma Idéal
    • Vendredi 4 avril : Pelussin – Ciné Pilat
    • Samedi 5 avril : Vénissieux – Cinéma Gérard Philipe.

Plus d’informations sur http://www.grac.asso.fr et www.sebattre.com

Se battre
De Jean-Pierre Duret et Andrea Santana
Documentaire

France, 2013, 1h30
Sortie nationale 5 mars 2014

Synopsis 

De nombreux Français de tous âges connaissent aujourd’hui des fins de mois difficiles. Nous ignorons presque tout de ces vies, de leur intimité, de leur quotidien, de leur combat pour survivre. Stigmatisés sous des mots trompeurs et injustes, ils sont la face noire et muette de notre société telle que nous sommes en train de l’accepter.

Pourtant, en eux, il y a le désir de révolte, les rêves, la rage de vivre, et les mots pour le dire. Seuls à leurs côtés, les bénévoles des associations d’entraide, une véritable armée de l’ombre, se donnent sans compter pour une idée de la justice et du bien commun.

Leurs énergies rassemblées nourrissent l’envie de continuer à vivre ensemble et tracent un chemin d’espoir pour tous. C’est le don fragile du cinéma de nous mettre de plein pied avec ces fragments d’existence à la fois offerts et pourtant si terriblement pudiques

Un film tourné à Givors

"Nous sommes arrivés à Givors en novembre 2011 pour ouvrir le chantier du film. Pourquoi Givors? C’est une ville moyenne de 20000 habitants, sise entre le Rhône et le Gier, adossée à la campagne et traversée par l’autoroute qui de Lyon conduit à Saint-Étienne. Elle fut une grande ville ouvrière, son bassin industriel a créé beaucoup d’emplois et attiré nombre d’immigrés venus de toute part. Et puis tout s’est écroulé très rapidement, il n’y a pas si longtemps. Givors nous semble être emblématique d’une histoire telle que la connaissent une grande majorité de français.

Les personnes que nous avons filmées sont quelques unes parmi les millions qui, dans notre pays, ont des fins de mois difficiles, qu’elles aient un travail ou non ….

Nous avons eu le sentiment de filmer à Givors la substance d’un pays, sa moelle. Nous avons rencontré le peuple français tel qu’il est tel et tel qu’il maintient vive sa culture de résistance et de générosité, sa part de singularité.Jean-Pierre Duret et Andréa Santana

Les réalisateurs

Jean-Pierre DURET est né en Savoie en 1953 dans le milieu paysan et y travaille jusqu’à l’âge de 20 ans. C’est la rencontre décisive d’Armand Gatti qui le plonge dans le monde du théâtre, puis du cinéma. Ingénieur du son dès la fin des années 1980, il travaille pour Pialat, Resnais, Mazuy, Garcia, Jaoui, Doillon, Varda, les frères Dardenne, Straub et Huillet, Wajda, des Pallières, Kahn, Zulawski, Bonello…
En 1986, l’écrivain anglais John Berger l’encourage à réaliser son premier film, Un beau jardin, par exemple, consacré à ses parents paysans.

Andrea SANTANA est née au Brésil en 1964. Architecte et urbaniste de formation, elle s’installe en France en 1999 où sa rencontre avec Jean-Pierre Duret la met sur la voie du cinéma documentaire.

Dans les années 2000, ils réalisent ensemble une série de trois films tournés au Brésil : Romances de terre et d’eau (2001), Le Rêve de São Paulo (2004), Puisque nous sommes nés (2008)

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