Depuis mardi, on dénombre 25 personnes tuées lors de manifestations pro-européennes. Elles ont commencé après la suspension d’un accord entre l’Ukraine et l’Union Européenne en novembre 2013, par le gouvernement ukrainien. Les manifestants demandent la démission du président Viktor Ianoukovycth. En ce mercredi, les manifestations continuent, le président ukrainien a dénoncé l’insurrection de l’opposition. Les troupes anti-émeutes ont lancé un nouvel assaut contre les manifestants dans la matinée sur la place de l’Indépendance Maïdan, occupée de plus d’un millier de personnes depuis plus de trois mois. Le gouvernement a exécuté ses menaces après l’ultimatum de cessez-le feu de mardi. L’Europe et les États-Unis appellent le président a dialogué avec les manifestants et à retirer les forces de l’ordre des rues de Kiev. Berlin a annoncé des sanctions si l’ordre ne se rétablit pas, car pour certains pays, l’Ukraine est à la limite de "la guerre civile". Au contraire, la Russie accuse les occidentaux: «Je pense que c’est l’Occident et les hommes politiques occidentaux qui en sont en grande partie responsables, en faisant pression en permanence sur les autorités ukrainiennes pour qu’elles ne rétablissent pas l’ordre dans le pays et laissent agir les organisations ultra-radicales qui tirent maintenant sur la police et mènent la situation à la guerre civile» explique le chef de commission des affaires étrangères Alexei Pouchkov.
Aux États-Unis un fabricant de poupées lance celle d’Edward Snowden. Cet ancien consultant de la NSA est accusé d’espionnage et avait révélé les écoutes de cette organisation avant de se réfugier en Russie. La poupée de 30,5 cm sera vendue au prix de 99 dollars, lunettes et ordinateur compris, avec le choix de l’habiller en costume, d’un jean ou d’une tenue militaire, par ThatsMyFace.com. Une partie des recettes ira directement à la Fondation de la Liberté de la Presse. Cette dernière et Edward Snowden expliquent ne pas être à l’origine du projet et ne pas avoir été tenus au courant de cette vente. Ce fabricant a déjà confectionné des poupées de d’autres célébrités telles que Kate Middleton et le prince William, des hommes politiques américains ou encore le fondateur de Wikileaks Julian Assange.
Un octogénaire allemande, Cornelius Gurlitt, possédant plus de 1 400 oeuvres, porte plainte pour la saisie de sa collection. Certaines de ces oeuvres sont soupçonnées d’avoir été volées par les nazis aux juifs durant la Seconde Guerre Mondiale. Il souhaite récupérer sa collection après la décision de saisie du 23 septembre 2011. Selon ses avocats, cette action n’est "pas justifiée" puisque le seul motif de cette saisie est la fraude fiscale présumée de leur client. Cornelius Gurlitt souhaite un accord car il comprend que l’origine des oeuvres peuvent "éventuellement être problématique". Ses proches ont ensuite lancé un site Web pour proclamer son innocence face à la découverte de ces tableaux volés par les nazis, que les experts analysent encore. Il a été laissé en liberté mais mis sous tutelle.