L’énergie est une composante importante des coûts de
production des biens et services. Des coûts d’énergie élevés nuisent au
développement de l’économie : compétitivité moindre des entreprises, coût
élevé des biens et services, pertes de revenus fiscaux, etc.
La France et le Québec sont aux prises avec des déficits
structurels qui contribuent à la croissance hors contrôle de la dette. L’exploration
et l’exploitation éventuelle des gaz de shale permettraient de stimuler l’économie
et de réduire en partie le fossé qui sépare les revenus et les dépenses de l’État.
L’exploitation des gaz de shale dans les autres provinces
canadiennes, aux États-Unis et dans plusieurs pays d’Europe, crée des emplois
bien rémunérés et contribue substantiellement aux recettes de l’État. Mais au
Québec comme en France, les politiciens, cédant aux pressions des sectes
écologiques, ont imposé des moratoires permanents sur l’exploration des gaz de
shale. On ne veut même pas savoir s’il y en a. C’est incroyable, non!
À cause de cette politique mal avisée, l’écart entre les
économies française et québécoise et leurs partenaires économiques respectifs s’accroîtra
considérablement au cours de la prochaine décennie.
C’est la recette pour s’assurer que nous demeurerons les
parents pauvres des pays de l’OCDE. En contrepartie, on nous promet un paradis
vert. Ça ne vous rappelle pas « le paradis à la fin de vos jours » d’une
autre époque?
La croissance américaine s'accélère grâce au gaz de schiste et l'écart
avec l'Europe va devenir spectaculaire du fait du différentiel du coût de
l'énergie. Le bonus du gaz de schiste est une tendance appelée à durer des
décennies.
N'en déplaise à Philippe Martin et Cécile Duflot.
Marc Fiorentino.