Sa plaisanterie méchante et ridicule m'est restée en travers de la gorge. Je ne peux pas l'avaler, ni la digérer. Si elle n'avait été que bête, passe encore.
- J'en ai encore la gorge serrée, j'en perds la parole, je me sens mal.
- Ses amis aussi stupides qu'elle vont en faire des gorges chaudes, s'en amuser.
- J'entends déjà leurs rire de gorge, je les entends déjà comme si j'y étais rire à gorge déployée
- J'ai envie de lui faire rentrer ses bêtises dans la gorge de les lui faire avaler.
- Ou de la prendre à la gorge, de l'attaquer violemment.
- Pas vraiment de lui trancher la gorge, de la trucider. Quoique…
- En plus, ta sœur a un chat dans la gorge, elle est enrouée.
- Ta sœur a un chat dans la gorge? N’essaye pas de lui tirer la queue!
- C’est tout à fait toi! Regarder dans la bouche de ta sœur avec une lampe de poche parce que j’ai dit qu’elle avait un chat dans la gorge! Réfléchis, mon chéri. Comment aurait-elle pu avaler “en vrai” un chat? Pauvre petite! D’abord il n’y a pas de chat dans les environs et ensuite elle n’a pas une bouche suffisamment grande. Et puis elle s’étoufferait! Tu en arrives à me faire rire. Et tout le monde va finir par se moquer de toi. Ta sœur est simplement enrouée. Elle a tellement crié et ri à l’anniversaire de sa copine qu’elle arrive à peine à parler. Note bien, ça nous repose de ne plus l’entendre pendant quelques heures. Malheureusement, ça ne durera pas!
- Peut-être cela lui passera-t-il simplement en se raclant la gorge, en toussant pour s'éclaircir la voix. Je vais lui dire d'essayer