« Enfin ! » s’écrieront certains joueurs, plus particulièrement ceux qui font partie de l’ancienne garde des fans de Nintendo. Retro Studio, qui avait déjà œuvré sur la version Return de Donkey Kong sur Wii et qui doit sa renommée à Metroid Prime nous livre un petit bijou. Un jeu de plateformes comme on en voudrait plus souvent : convivial et doté d’une difficulté suffisamment relevée pour ne plus poser du tout le pad !
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- Fiche
- Galerie et Vidéo
De quoi avoir la banane…
Point de scénario trop s’en faudrait. Celui de Tropical Freeze, en simple prétexte, nous suffit amplement pour repartir à la chasse aux bananes. Une bande de Vikings, les Frigoths, envahissent l’île de DK et de ses potes, plongeant ces tropiques dans le froid, comme le titre le résume bien. Le but sera simple, remonter au chef de la bande et lui mettre une dérouillée dans les règles de l’art, en ramassant bonus et autres fruits sur un chemin semé d’embûches.
Dans la droite lignée de Returns, Tropical Freeze se pose comme un jeu de plateformes old-school, avec quelques ajouts bienvenus au niveau des mécaniques de jeu, sur fond de level design maîtrisé jusqu’au bout des ongles. À cela s’ajoute une couche de vernis HD qui donne à l’ensemble un aspect très contemporain, agréablement détaillé et soigné.
Le cœur du jeu tourne donc au tour de phases de plateformes, mais les concepteurs n’ont pas pour autant omis de ponctuer certains passages d’un peu d’originalité, histoire de couper d’avec une potentielle répétitivité lassante. Au menu, des passages en vue 3D isométrique, que ce soit lors de phases passées à bord d’un chariot minier ou lors de phases aériennes, propulsé comme un boulet de canon par des tonneaux volants.
Toujours du côté du classicisme, l’évolution passe par 6 îles, toutes dotées d’un boss final, sans oublier les niveaux cachés. Entre savane, mangrove et autre atoll, les décors sont suffisamment variés pour en mettre toujours plein la vue. L’animation, quant à elle, et pour ainsi dire parfaite, et l’avancement bonnement excellent. On a même droit à des niveaux sous-marins. À ce propos, il faudra faire avec une inertie de notre singe, qui n’est pas pour faciliter les choses, alors que la difficulté générale est déjà bien relevée. Heureusement que les vies sont généreusement distribuées pour compenser les check-points plus disparates, sans quoi il y aurait de bonnes raisons de s’arracher les cheveux de temps à autre. À moins d’être un pro du retro-gaming, il est quasiment impossible de rusher chaque passage, et il en va de même pour les boss. Bien que disposant d’un point faible, la durée des affrontements est poussée, ce qui rend l’ensemble plutôt hard core. Mais c’est sans doute le but recherché par les développeurs, et c’est tant mieux ainsi.
Solo, mais accompagné par l’IA, ça passe mieux…
En solo, DK possède deux cœurs de vie et son inventaire d’objets achetés au marchand du coin. Mais il peut aussi compter sur l’aide de Diddy, Dixie ou Cranky. Les trois compagnons se cachent dans habituels tonneaux frappés de leurs logos respectifs ou dans des tonneaux spéciaux, qui permettent de choisir le Kong désiré. Si ces trois héros supplémentaires peuvent être incarnés en coop, ils se contentent d’agripper Donkey en solo et de lui conférer une capacité supplémentaire. Le mode coop, à deux, n’est cependant pas des plus réussis. Si en solo, alors que l’IA gère le petit partenaire, tout roule, à deux, cela devient très vite la galère, rendant carrément l’avancement plus difficile qu’en solo, et mis à part se faire une crise de nerfs, ce mode est à oublier. Pour en revenir aux autres singes, Diddy permet de flotter quelques secondes dans les airs grâce à son turbo tonneau. Dixie donne un peu de verticalité aux sauts de Donkey en faisant tournoyer sa couette. Quant à Cranky, il peut utiliser sa canne pour rebondir sur des pics, ronces et plantes carnivores, où sont parfois situés quelques objets intéressants. Une fois maîtrisés, les « Kong » partenaires sont d’une aide précieuse et apportent une petite touche tactique lorsqu’il est question de choisir celui qui sortira du tonneau. Plus particulièrement avant les boss, puisque le gameplay et l’approche du combat changent selon que Diddy, Dixie ou Cranky nous aide.
King of the Bongo !
Tropical Freeze n’a, au final, qu’un seul gros défaut : être arrivé si tardivement. Il a sa place sur l’étagère du haut des titres WiiU de plateforme, avec Rayman Legends et Super Mario 3D World. Les fans de la franchise qui se sont éclatés sur Wii ou Super Nintendo ne devraient en aucun cas y couper, tandis que les plus jeunes, s’ils ne craignent pas le challenge, n’ont aucune raison de se priver de cette perle. D’ailleurs, certains concepteurs, une fois de plus, devraient analyser le level design de ce titre propre à la machine de Nintendo et en prendre de la graine…
Type: Plateformes
Editeur: Nintendo
Age/Pegi: 3+
Sortie: 21.02.2014
Multi-joueurs: à deux en coop local
Plate-forme: WiiU
Testé sur: WiiU
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- le level design
- la variété
- les phases sous-marines
- la durée de vie
- la difficulté (quoique…)
- le coop à deux, raté
- la mablette, encore sous-exploitée, qui ne sert « que » d’écran déporté
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Test – Donkey Kong Country : Tropical Freeze – WiiU« Enfin ! » s’écrieront certains joueurs, plus particulièrement ceux qui font partie de l’ancienne garde des fans de Nintendo. Retro Studio, qui avait déjà œuvré sur la version Return de Donkey Kong sur Wii et qui doit sa renommée à Metroid Prime nous livre un petit bijou. Un jeu de plateformes comme on en voudrait plus souvent : …
Evaluation globale
Graphismes
Gameplay
Bande son
Durée de vie
Difficulté
90Hit!
Résumé: Ce jeu de plateformes est un hit en puissance, qui se doit de faire partie de la ludothèque de tout possesseur de WiiU. Même s'il n'est pas parfait, il apporte une telle dose de fun qu'on lui pardonne sans peine quelques petits défauts, dont le mode à 2 en coop, complètement raté
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