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Œdipe est super fort. J’aime les contes et légendes arabes. J’aime les cornes de gazelles et la musique orientale. Mes senteurs préférées sont l’eau de fleur d’oranger, la figue, le citron et le jasmin. J’ai même fait un peu (très peu) d’arabe.
Arrivé à Tunis, on est envahi par l’odeur d’eucalyptus. Sans vouloir me la péter, je connais bien : c’est la même odeur qui nous assaille en Corse. En gros, je me suis vite sentie à l’aise.
La Cour est simplement magnifique. Une invitation à travailler et faire les choses bien.
Direction la Medina et ses souks. Cet enchevêtrement de mini ruelles s’entrecroisant, c’est un peu le métro aux heures de pointe avec des mecs qui essaye de te vendre un truc tout les 2m. Plongez y une fille (moi) qui a le sens d’orientation d’un lamantin (je dois désigner de ma main la droite avant d’être sûre que je vais bien à droite et de dire «à… droite, heu oui c’est ça c’est la droite») et qui a envie de foutre une bombe dès que 2 mémés marchent sur le trottoir. J’y étais comme un poisson dans l’eau. Quand je vous dis qu’Oedipe est balèze.
Ça, c’est la réserve à souvenir de mon père qui a honteusement profité du statut de son père pour faire toutes les conneries qu’il pouvait. C’était grand, beau, lumineux. Une invitation à sécher et squatter une salle vide avec ses potes.
Au lieu de faire son service comme tout le monde, mon père est revenu coopérant (prof à l’ENA de Tunis) Ça, c’était notamment à Sidi Bou, dont je parlerai demain.