The Following // Saison 2. Episode 5. Reflection.
Je me demande ce qui me dérange le plus dans cette saison de The Following. Est-ce
les personnages tous devenus plus antipathiques les uns que les autres ou bien le fait qu’il n’y a plus rien à raconter. Car vous n’allez pas me dire que vous trouver encore de l’intérêt en
The Following. Du coup, je me demande aussi pourquoi je suis encore là à regarder chaque semaine la série. Je sais bien que Joe Carroll reste le seul personnage légèrement fun de
la série mais ce n’est pas suffisant pour en faire un bon personnage et encore moins une bonne idée scénaristique. Je dois avouer que son retour est une très mauvaise idée même si cela nous a
amené Connie Nielsen en vraie cinglée. Cet épisode m’a cependant fait plaisir à un moment : quand Ryan poignarde Camille de Pazzis. Cette dernière n’a pas servi
à grand chose mais elle était certainement l’un des nouveaux personnages les plus énervants et ennuyeux de la saison. Cela permettra donc de se concentrer un peu plus sur la relation entre Joe et
Lily Gray. C’est d’ailleurs l’une des rares choses qui m’intéresse cette année alors que j’avais plutôt tendance à renier le retour de Joe à l’issue du premier épisode.
Comme quoi, ce qui pouvait parfois être mauvais peut devenir bon quand le reste est encore pire. L’an dernier je rigolais bien devant cette série et puis Kevin Williamson avait
réussi à donner un sens du rythme assez étonnant à l’histoire. Cette année c’est tout le contraire qui se passe. On a l’impression que les personnages sont amorphes alors qu’il devrait y avoir
beaucoup plus de mouvements. Notamment du point de vue de Ryan. Je suppose que tout le monde a oublié qu’il a des problèmes de coeur (c’était d’ailleurs l’un des éléments très importants du
pilote de la série avant que cela ne soit mis aux oubliettes quelques épisodes plus tard pouvant piquer des 100 mètres sans problème). Mais ce n’est pas ce qu’il y a de plus énervant. En effet,
Ryan n’est plus au FBI, il n’a donc plus de contraintes de ce point de vue là et pourrait devenir un vrai personnage fou en roue libre. Sauf que The Following se contient et ne
décide pas d’embrasser le potentiel du personnage. Du coup, on s’ennui terriblement. Lui qui était un vrai héros autrefois est en train de devenir aussi mou de la chique que Navarro.
Tout du moins, pas comme ça. Pour ce qui est de l’histoire des jumeaux, je pense que l’on tient le pompon. Le problème c’est que la série tente de les plonger dans de la guimauve pas très fraiche (Emma, ça sent le réchauffé à pleines dents) et une confrontation plus ou moins ratée entre la personnalité de ces deux frères. Finalement, il reste encore 10 épisodes avant la fin de la saison et je me demande bien comment ils vont pouvoir remplir encore autant d’épisodes. Il est temps de sacrifier la moitié du casting afin de se renouveler complètement. Et bon sang que l’on donne à Kevin Bacon l’occasion de jouer des trucs. On a l’impression qu’il cabotine encore plus que dans la première saison. L’heure est grave.
Note : 2/10. En bref, plus l’on avance et plus je m’ennuie. La série oublie son téléspectateur en se mettant en mode pause.