Rapide visite au 20ème S.I.E.L.

Cette année, j’ai décidé d’effectuer une petite visite au Salon International du Livre et de l’Edition (S.I.E.L.) de Casablanca dont c’était la 20ème édition.

Juste une petite visite, parce que cette manifestation culturelle n’arrive pas à prendre l’envol qu’elle mérite, malgré les changements de gouvernement, malgré les changements  des ministres de la culture.

Si Mohamed Achaari était parvenu libérer en partie ce salon de l’emprise des barbus et des tonnes de livres de prosélytisme, ses successeurs n’ont pas su ou pu lui insuffler la dynamique nécessaire qui en aurait fait un moment culturel marquant.

Les rencontres culturelles programmées continuent à être très peu suivies, les auteurs invités continuent d’évoluer dans des bulles assez hermétiques, les ouvrages présentés le sont de la manière la plus élémentaire sans aucune recherche!

Pourtant le public est là, à chaque édition!

Les adultes comme les enfants!

Les ventes battent leur plein : il n’y a qu’à voir le nombre de sachets aux mains des visiteurs.

Ma petite visite était ciblée sur les stands des pays de l’Afrique de l’Ouest, invités d’honneur de cette édition.

Je n’ai pas regretté le déplacement : ce fut un réel plaisir de découvrir quelques ouvrages d’auteurs africains qui m’étaient totalement inconnus. Le nombre de livres pour enfants présentés m’ a aussi impressionné et j’en ai profité pour en acquérir quelques uns pour mon petit-fils, pour lui faire découvrir l’Afrique.

A chaque stand, des lycéen(ne)s prenaient des selfies avec enthousiasme, parfois avec des auteurs en grande tenue traditionnelle.

Au moment où, à quelques mètres  de nous Tahar Benjelloun organisait à grand renfort de hautparleur une séance de signature de son dernier produit “L’ABLATION, je discutais avec le poète-blogueur togolais Anas ATAKORA, qui me dédicaçait très aimablement son second recueil MONTS ET RÊVES paru en septembre 2013 chez les Éditions Awaoudy de Lomé. Un petit bijou que vous ne risquez pas de trouver sur les rayons de nos librairies.

Avant de quitter le salon, j’ai fait l’acquisition de quelques ouvrages marocains dont je vous parlerais dès que j’en aurais fini la lecture.