A la fermeture du livre, j'ai ri. Mais, il a fallu passer par diverses étapes: l'effarement, la honte et la pitié éprouvées pour l'auteur, le dépit, le courage pour continuer la lecture.
J'ai acheté ce livre à une vitesse incroyable puisque je tiens beaucoup à la personne qui m'a conseillé ce livre.....
Bah comment dire: c'roman c'est l'histoire d'un mec, bah voilà, qui s'fait virer de ses bahuts bicause lui et la discipline ça le fait pas et tout. V'là qu'il rencontre des gens qu'il aime bien mais qu'il embête et tout. Le truc c'est qu'il s'entend pas avec ses parents. Enfin pas trop. Pis on s'en fout d'toute façon! Le truc c'est que le gamin il pense pas trop et tout. Et en fait c'qu'il se demande c'est qu'est-ce qu'ils font les canards en hiver. Il demande à tout le monde bicause ça l'intéresse et y'a que ça qui l'intéresse. Non mais. J'te dis y'en a vraiment qu'ont rien à foutre pour écrire des merdes pareilles. Le gars là, il avait fumé ou quoi. Ou c'est la traductrice qu'a bâclé son taf et tout bicause on pige que dalle.
Je vais m'arrêter là car tout le monde a compris la démonstration.
En gros, c'est le style du roman. J'ai tellement été happée par ce phrasé ridicule, cette surenchère d'un vocabulaire puisé dans les bas-fonds d'une société qui se disloque que j'en ai oublié la trame romanesque.
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Le point positif de ce roman excrémentiel: très utile pour caler un meuble.
On peut être décadent et poétique. La destruction du langage ne mènera à rien. Je déteste ce nihilisme; et si ça fait de moi une vieille/jeune (tout est relatif) réac'... Et bien tant pis. On peut être poétique et décadent; négatif sans être nihiliste: la preuve Biolayesque