Pour compléter mon texte, j'ai repris l'article de Radio Algérie : http://www.radioalgerie.dz/fr/algerie/histoire/38562-journee-du-chahid--un-moment-symbole-du-supreme-sacrifice
« Si nous venions à mourir, défendez nos mémoires ». Tel est le message que légua, à la postérité, le chahid Didouche Mourad, l’un des artisans marquant de la lutte de libération nationale. Afin que nul de ses enfants ne soit tenté par l'oublie, l’Algérie continue de perpétuer la célébration de la Journée du Chahid, en hommage à ces centaines de milliers d’Algérien qui, du tout début de la colonisation du pays par la France, et durant la guerre d’indépendance, déclenchée en novembre 1954, ont consenti le suprême sacrifice contre l’asservissement et la domination imposés par la puissance coloniale. Le choix de la date du 18 février a été consacré officiellement, en 1989, en référence à celle de la création de l’Organisation Spéciale (OS), dont les membres seront les premiers architectes de la guerre de libération, et à celle de la présentation aux Nations Unies, de la Question Algérienne, le 18 février 1957. La date symbolique de février revêt, aussi, un caractère éminemment important en ce sens qu’elle a été marquée par l’exécution d’un grand nombre de moudjahidines prisonniers des détenus dans les geôles Françaises. C’est, par ailleurs, durant le mois de février 1960 que la France utilisa dans la région Saharienne de Reggane, des Algériens à titre de cobaye pour tester sur eux les effets de ses expériences atomiques. Cette journée du souvenir sera célébrée, à travers l’ensemble du pays, par des cérémonies de recueillement et des conférences.
http://www.reflexiondz.net/18-fevrier-commemoration-de-la-journee-du-Chahid_a16059.html