Tout le monde connait l’histoire de ce justicier mi-homme mi-robot dont la mission principale est de sauvegarder la tranquillité de la ville. Actuellement dans nos salles de cinéma, Robocop version 2014 au budget de 100 000 000 de dollars et qui a déjà fait 348 763 entrées en France n’est autre que le résultat d’une imprimante 3D.
Alors que la version originale semblait dépassée, le réalisateur José Padilha s’est tourné vers Martin Whist pour concevoir le nouveau design. Ce dernier accorde une importance majeure à l’intégration de ce « Robocop new generation » dans notre époque actuelle. Il explique d’ailleurs au sujet du costume initial de 1987 : « C’était vraiment important pour nous d’obtenir le droit de travailler sur sa conception, car nous sommes fans. Néanmoins, ce costume emblématique pourrait paraître dépassé par le public actuel qui découvre le personnage pour la première fois« . C’est pour cela qu’ils l’ont relooké au goût du jour en soulignant « la pureté de ses lignes de conception, par opposition aux rectangulaires proposés dans les années 1980« .
C’est dans cette optique que 2 prototypes ont été mis au point. Le premier, réplique de l’original amélioré au fur et à mesure du temps. Le second, de couleur noire, est plus moderne, fabriqué avec des matériaux tels que le graphène. Une fois conceptualisé, les plans 3D ont été transmis à la société Legacy Effects (qui a réalisé les costumes d’Avatar, Real Steel ou encore Iron Man) pour que les différents éléments des costumes soient imprimés en 3D HD, peints et assemblés.
Pour l’instant simple projet de science fiction, il semblerait que cette idée de combinaison trouve un écho dans la vie réelle puisque l’amiral William Mc Raven de l’armée américaine songe a les militaires en Super Soldat. Le projet baptisé Talos rassemblerait 56 corporations, 16 agences gouvernementales, 13 universités et 10 laboratoires de recherche avec pour objectif de réaliser 3 prototypes pour juin 2014.