18/02 L'affaire des Petits Suisses suit son cours.

Ce n'est pas (encore) la guerre ouverte : tu me voles mes ailes en papier, je te chasse de ma cabane en carton.La guerre U.E.-CH se fait par petits coups d'aiguille, qui viennent, comme d'habitude, piquer les fesses de ceux qui ont le moins de responsabilités dans l'affaire.La Suisse refuse la libre circulation aux Croates, qui, du moins pour le moment, ne représentent pas grand chose dans le nombre « d'envahisseurs » qu'ils craignent voir venir dévorer l'herbe de leurs alpages. Mais c'est un avertissement (discret et sans trop de risques) aux français, qui eux, sont en tête des envahisseurs.L'UE réplique en suspendant la participation Suisse à Erasmus, ce qui ne peut toucher que des jeunes étudiants, comme on sait terriblement dangereux, et encore, ferme la porte à Suisses à un programme de recherche. Deux mesures de grande portée historique, qui ne risquent pas trop de faire trembler les montagnes Helvètes.Bref, du petit jeu pas très digne de vieux pays dits sérieux.Mais avec un peu de chances, en pourrissant l'ambiance avec de mesurettes qui font plus de mal par leur côté ridicule qu 'autre chose, on occupe le terrain (médiatique) petitement mais sûrement.Pour nous, français, c'est la cata, car, je le sens, les prochaines mesures prises par Bruxelles seront l'obligation de ne porter que des montres japonaises et de ne manger que du chocolat belge. L'avenir est triste !©Jorge