Par Wackes Seppi.
Pourquoi se gêner ?
Quand les bornes sont dépassées, il n’y a plus de limites ! Après la débâcle de l’« étude » de la toxicité d’une plante génétiquement modifiée, le maïs NK 603, et du Roundup sur le rat – étude qui a été dépubliée avec fracas – M. Gilles-Éric Séralini remet le couvert avec une autre recette de l’alterscience militante : les séances de baignade pour cellules humaines.
La nouvelle « étude » a pour titre : « Major pesticides are more toxic to human cells than their declared active principles ». Voilà une déclaration péremptoire qui relève davantage du journalisme style tabloïd que de la littérature scientifique. Un titre que la revue, Biomed Research International, au facteur d’impact affiché avec trois décimales à 2,880, a accepté sans barguigner. Il est vrai que cette revue du groupe Hindawi n’est pas très regardante sur ce qu’elle publie, bien qu’elle soit à comité de lecture. MM. Séralini et Cie n’ont pas manqué de souligner l’existence de ce comité dans leur communication pour donner plus de lustre à leur article, comme si nous n’avions pas été douchés par le fiasco et le scandale de son article précédent… Réflexe pavlovien peut-être…
L’article est donc de MM. Robin Mesnage, Nicolas Defarge, et Gilles-Éric Séralini, tous se réclamant de l’Université de Caen (et d’elle seulement…), et Joël Spiroux de Vendômois qui, lui, se prévaut du CRIIGEN. La présence du CRIIGEN est donc modeste, et c’est somme toute nouveau… Mais l’auteur de référence pour la correspondance est M. Séralini que l’on peut joindre par une adresse courriel qui renvoie au… CRIIGEN à Caen tout de même ! Les auteurs ont peut-être répondu aux critiques, notamment de ce site, mais il reste des réflexes conditionnés (ou une bonne dose de bêtise).
Vite, une opération de comm’
À l’heure où nous écrivons, nous ne disposons que d’une publication préliminaire [pdf], postée par le groupe Hindawi dans un recoin de son site et difficilement accessible si on n’en connait pas le titre.
Cette publication préliminaire a manifestement été le support d’une opération de communication aboutissant à des titres tels que : « Affaire Séralini : les pesticides « mille fois plus toxiques » qu’annoncé ? », sur le site de Science & Avenir. Le texte est pour l’essentiel de l’AFP. Ce n’est guère surprenant : cette agence prend sa mission d’information particulièrement à cœur dès lors qu’est alimenté le fonds de commerce des prêcheurs d’apocalypse.
Mais on notera le début du titre, ainsi que le point d’interrogation de précaution final, et aussi le chapeau de l’article : « Le très controversé Pr Séralini persiste et signe avec une nouvelle étude montrant que les pesticides seraient plus toxiques qu’annoncés (sic) ». D’autres n’ont pas fait preuve de beaucoup d’esprit critique. Cependant, à l’heure où nous écrivons, les grands médias ne se sont pas bousculés pour répercuter l’information. Seraient-ils devenus plus prudents, voire suspicieux ?
Le Figaro fait exception. C’est du reste intéressant. L’AFP avait conclu sa dépêche par une déclaration de M. Séralini laissant entendre qu’il y avait un lien entre la dépublication de son article précédent et « l’arrivée dans le comité éditorial de la revue d’ « un biologiste qui a travaillé plusieurs années chez Monsanto » ». Le Figaro a supprimé ce morceau de délire conspirationniste.
Vite, une autre opération de comm’
En revanche, Science & Avenir a ajouté un paragraphe sur Générations Futures, qui s’était précipité pour faire de l’agit-prop (et qui nous a fourni le lien de l’article dans Biomed, ce qui signe la collusion).
La dernière séralinade est évidemment prise pour argent comptant par l’organisation de M. François Veillerette : « Pour Générations Futures cette étude montre les grandes insuffisances de l’évaluation qui ne prend en compte que les effets de la substance active – seule – pour la toxicité chronique. » Et, pour bien faire passer le message : « Les produits pesticides formulés mal évalués [...] ». Et encore : « Cette nouvelle étude [...], éclaire d’une manière éclatante les grandes insuffisances de l’évaluation des risques posés par les pesticides. »
En voulez-vous encore ? Il faut bien citer, l’ingrédient obligatoire des communiqués de presse de GF, une déclaration de M. Veillerette : « Cette étude montre l’ampleur du scandale de la sous-évaluation des risques réels posés par les pesticides auxquels les agriculteurs et le reste de la société également sont exposés chaque jour ! Nous demandons que des tests sur les effets chroniques de ces formulations de pesticides soient rendus obligatoires au niveau national et européen au plus vite, c’est une exigence de santé publique ! »
RFI – dont nous avons déjà relevé l’amateurisme ici – a aussi fait dans l’escalade. Mais avec juste ce qu’il faut de recul : « Ce constat, s’il est vérifié, devrait interpeller les pouvoirs publics et les organismes qui déterminent la dose journalière admissible pour les pesticides parce que celle-ci est calculée à partir de la toxicité des seuls principes actifs des produits en question. »
Encore une étude qui fait « pschitt »
« [S]‘il est vérifié… » ? Non, ce n’est pas la peine de vérifier. Car c’est encore un de ces travaux dont les résultats sont probablement incontestables, mais dont la signification pratique est nulle.
En bref, les auteurs ont testé la toxicité (alléguée…) de neuf pesticides – trois herbicides, trois insecticides et trois fongicides (glyphosate, isoproturon, fluroxypyr, pirimicarbe, imidaclopride, acétamipride, tébuconazole, époxiconazole et prochloraze) en comparant les effets de la matière active à ceux de produits commerciaux correspondants, contenant les coformulants. Pour cela, ils ont mesuré les effets, in vitro, sur trois phénomènes (activité mitochondriale, dégradation de la membrane et activité des caspases 3 et 7), et ce, sur trois lignées de cellules, baignant donc dans un liquide additionné de matière active seule ou du produit complet.
On peut déjà s’arrêter là, sans avoir à entrer dans les considérations que les experts de la question ne manqueront pas de développer : cet essai n’a aucune valeur prédictive de la toxicité réelle, in vivo.
Pour qu’il y ait toxicité in vivo, il faut que la matière active – ou la formulation complète avec tous ses ingrédients – non seulement pénètre et subsiste dans le produit agricole, puis la denrée alimentaire, mais encore parvienne au type de cellule considéré (et traverse notamment la barrière intestinale). Et, si l’on veut mesurer le niveau de toxicité d’une manière qui n’est pas totalement déconnectée de la réalité, il faut que la concentration dans l’essai in vitro corresponde à celle que l’on mesurerait in vivo.
Cela n’a pas empêché les auteurs de présenter des conclusions péremptoires dans le résumé : « Les fongicides étaient les plus toxiques à partir de concentrations 300-600 fois plus faibles que les dilutions agricoles, suivis par les herbicides, puis les insecticides [...]. Le glyphosate – honni par l’équipe, comme on sait de leurs travaux précédents – en prend pour son grade (nous collons au texte) : « Malgré sa réputation relativement bénigne (sic),le Roundup a été, de loin, le plus toxique des herbicides et des insecticides testés ». Lire, comme on le sait de la phrase précédente, qu’il est moins toxique (selon leurs critères) que les fongicides.
Quelles doses, quels effets ?
Vous avez bien lu : « à partir de concentrations 300-600 fois plus faibles que les dilutions agricoles » ? Qu’est-ce que cela signifie ?
Que les auteurs rendent compte de leurs résultats, non pas par référence à une concentration qui aurait une signification physiologique (par exemple celle que l’on trouverait dans le sang – qui, rappelons le, n’est pas nécessairement celle à laquelle les cellules sont confrontées in vivo), mais par rapport à la bouillie qui sort du pulvérisateur (et, rappelons le également, qui est très loin de se retrouver dans le produit alimentaire).
Dans leur texte, les auteurs écrivent également : « Chaque principe actif a été testé depuis des niveaux inférieurs à la DJA [dose journalière acceptable] jusqu’à la limite de solubilité dans notre système. Les formulations contenant des adjuvants ont été testées aux mêmes niveaux. » Les spécialistes vérifieront.
Il nous semble cependant que cela n’est pas vrai, au moins pour l’imidaclopride : la DJA a été établie à 0,05 mg/kg poids corporel/jour (soit 0,05 ppm/jour) et la première mesure est, semble-t-il, à 40 ppm (800 fois plus…).
Le Confidor J, à 200 g/l d’imidaclopride, était autorisé sur fruitiers à la dose de 0,035 l/hl (hectolitre), soit 70 ppm dans la bouillie. Les auteurs sont allés jusqu’à… 5.000 ppm. À vue de nez, ils ont trouvé une CL50 (concentration qui tue 50% des cellules) se situant vers 400 ppm pour les cellules les plus sensibles et 1000 pour les moins sensibles. C’est six et 14 fois plus que les « dilutions agricoles ».
Science ou propagande ?
Comme dans la fameuse « étude » qui a été dépubliée, nous trouvons donc des résultats que les auteurs ont omis de signaler, et ce, au profit exclusif du message apocalyptique.
Vous avez bien lu : « à partir de concentrations 300-600 fois plus faibles que les dilutions agricoles » ? La communication (prétendument) scientifique est donc centrée sur le pire exemple… Une fois de plus, la publication scientifique n’a pas pour but premier d’enrichir les connaissances, mais d’alimenter une opération politique et médiatique. Sus aux pesticides !
La presse cite M. Séralini disant : « Nous avons étendu les travaux que nous avons faits avec le Roundup et montré que les produits, tels qu’ils étaient vendus aux jardiniers et aux agriculteurs, étaient de 2 à 1.000 fois plus toxiques que les principes actifs qui sont les seuls à être testés in vivo [dans le cadre des procédures d'autorisation de mise sur le marché] à moyen et long terme. » Les experts diront si ces chiffres sont réalistes. En tout cas, la déclaration sur les procédures d’autorisation est fausse (voir ci-après).La presse s’est aussi faite l’écho d’une autre déclaration de M. Séralini : « Elle [l'étude] conclut que sur 9 de ces pesticides, 8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif [...] » Il y a donc la version « de 2 à 1.000 fois » ; et la version de « des centaines de fois », mais en moyenne et seulement pour huit formulations sur neuf… Les éléments de langage ne sont pas encore stabilisés.
Mais, ce qui importe, c’est que toute la discussion dans l’article est dirigée contre les procédures actuelles d’autorisation de mise sur le marché. Reprenons du résumé : « Nos résultats mettent en doute la pertinence de la Dose Journalière Acceptable des pesticides parce que cette norme est calculée à partir de la toxicité de la seule matière active. L’étude des effets combinés de plusieurs matières actives pourrait être d’importance secondaire si la toxicité de la combinaison de chaque matière active et de ses adjuvants est négligée ou inconnue. Les tests chroniques (sic) sur les pesticides peuvent ne pas refléter les expositions environnementales pertinentes si un seul ingrédient de ces mixtures est seulement testé. »
Résumé : la moitié du résumé de l’« étude » (en comptant l’introduction) est consacrée au militantisme obsessionnel.
Un peu de bon sens
Les pesticides ont pour objet d’éliminer des cultures les mauvaises herbes (« adventices » pour faire plaisir à quelque politicien), ainsi que les insectes et les cryptogames nuisibles. Ce n’est pas qu’une question de rendements – et de « productivisme » – mais aussi de sécurité sanitaire – une réalité que nous, occidentaux bien nourris et bien protégés tendons à oublier. Les produits sont donc par nature toxiques pour leurs cibles et, comme beaucoup de substances (y compris naturelles, présentes dans les denrées alimentaires), toxiques pour l’homme… à partir d’une certaine dose.
Les pesticides doivent aussi atteindre leur cible à l’intérieur des organismes visés. Une partie des co-formulants a précisément pour rôle de faciliter la pénétration de la matière active. Ce sont souvent des agents tensioactifs, dont certains sont du même type que ceux que l’on utilise pour sa toilette, le lavage et le nettoyage domestique… et dont certains comportent des indications de danger.
Lorsque l’équipe de M. Séralini, et la petite entreprise de M. Veillerette font campagne contre les pesticides au motif qu’ils sont plus toxiques que les matières actives, ils enfoncent des portes ouvertes. Les préparations phytopharmaceutiques ont précisément pour objectif d’être plus efficaces que les matières actives seules, de manière à réduire au minimum les matières actives en les associant à des substances dont la toxicité est moindre (et acceptées quand elles se trouvent dans des produits domestiques).
En claironnant que « 8 formulations sont clairement en moyenne des centaines de fois plus toxiques que leur principe actif » (le neuvième, l’isoproturon, n’ayant pas d’adjuvant), l’équipe Séralini démontre en fait la technicité et l’ingéniosité des producteurs de phytos au service de la santé publique et de l’environnement !
Quelles doses, quels effets (bis)
Une grande partie de la problématique se situe dans la dose. Rappelons donc : « Chaque principe actif a été testé depuis des niveaux inférieurs à la DJA [dose journalière acceptable] jusqu’à la limite de solubilité dans notre système. Les formulations contenant des adjuvants ont été testées aux mêmes niveaux. »
Pour produire leur chiffre alarmant sur la démultiplication de la toxicité entre le principe actif et la formulation, les auteurs ont, sauf erreur, fait le rapport des CL50 (sur les figures 1 à 3, les concentrations correspondant au passage de la ligne des 50%). Comme nous l’avons vu ci-dessus, les deux CL50 sont supérieures aux « dilutions agricoles » pour l’imidaclopride et le Confidor. D’autres couples sont dans le même cas.
Conclusion : si l’on adopte les principes d’interprétation du séralinisme sans mettre les œillères du militantisme, son « étude » prouve que les pesticides sont sûrs !
Où est la cohérence ?
Les études séraliniennes se suivent et se succèdent… sans se ressembler. Dans celle-ci, il semble qu’il n’y ait pas d’effet du glyphosate, selon la figure 1, en-dessous de 1000 ppm (parties par million), ni du Roundup en-dessous de 10 ppm.
Les auteurs écrivent cependant dans leur introduction que les adjuvants éthoxylés étaient 10.000 fois plus toxiques que le glyphosate selon une de leurs études précédentes, et que cela pourrait expliquer la toxicité à long terme in vivo à partir de 0,1 ppb (partie par milliard) de la formulation selon leur « étude »… qui a été dépubliée (étude qui, en fait, démontrait selon les principes d’interprétation du séralinisme appliqué sans les œillères du militantisme, que boire du Roundup à forte dose était bon pour la santé des mâles…).
On ne s’étonnera pas de cette référence à une publication qui n’est plus reconnue dans la communauté scientifique : on peut supposer (par charité ?) que le comité de lecture a œuvré avant la dépublication. Ni même de l’absence de discussion sur ces chiffres qui diffèrent tout de même de quelques ordres de grandeur : l’objectif n’est pas d’affiner les connaissances…
Conflits d’intérêts et remerciements
Cette nouvelle publication présente une particularité : il n’y a pas de déclaration sur les conflits d’intérêts ! Pouvons-nous avoir l’audace de penser que nos remarques critiques ont fini par porter ?
Il est vrai que les remerciements sont éloquents : le Conseil Général de Basse-Normandie pour une bourse d’étude ; les Fondations Charles-Léopold Mayer et Denis Guichard ainsi que le CRIIGEN pour leur « appui structurel » (kesako ?) ; et aussi Malongo, Léa Nature et la Fondation JMG (le financier de l’activisme « percutant ») pour une contribution non précisée (qu’est-ce que l’« aide ?).
Sous la ceinture…
Cela n’empêche pas, du reste, les auteurs de s’en prendre à d’autres et d’insinuer qu’ils sont « vendus ».
Voici ce qu’ils écrivent à propos de deux études : « On croit communément que le Roundup figure parmi les pesticides les plus sûrs. Cette idée est répandue par les fabricants, le plus souvent dans les revues qu’ils promeuvent, qui sont souvent citées dans les évaluations toxicologiques des herbicides à base de glyphosate. » Cette remarque oblique se justifie sans nul doute, pour l’équipe Séralini, par le fait que les auteurs en cause ont eu des discussions avec des toxicologues et des chercheurs de Monsanto, et ont eu accès à leurs données.
Ajoutons la suite pour compléter ce qui précède : « Toutefois, nous avons trouvé dans cet essai que le Roundup était 125 fois plus toxique que le glyphosate. »
L’UIPP réagit sèchement
L’Union des industries de la protection des plantes (UIPP) a réagi plutôt sèchement : sa directrice générale, Mme Eugénia Pommaret a, en effet, demandé officiellement une expertise neutre de cette « étude » « par les autorités compétentes afin d’en juger la qualité et la pertinence pour la santé humaine. » Tout en rappelant quelques incongruités, comme : « les produits mis en vente (substances plus coformulants) sont évalués au préalable dans le cadre de la réglementation européenne, contrairement à ce qui a été affirmé à l’occasion de la communication de ces travaux » et « [l]es coformulants (antimousses, mouillants…) sont encadrés, comme toute substance chimique, par la règlementation Reach. »
En conclusion : une singulière obstination dans l’erreur
Il se trouve qu’une « étude » antérieure de l’équipe séralinienne a déjà fait l’objet d’une expertise officielle, cinglante. Bien évidemment, les auteurs n’ont pas cité l’avis de l’AFSSA du 26 mars 2009, bien qu’ils se soient abondamment référés à l’article que l’AFSSA avait descendu en flammes. C’est qu’il contient déjà un grand nombre de critiques sur les insuffisances dudit article, dont le nouveau est essentiellement la prolongation.
La suite : bis repetita, mais quoi ?
Était-ce une bonne idée que de demander une expertise officielle ?
L’ANSES sera-t-elle capable d’écrire comme son prédécesseur AFSSA, avec les ajustements nécessaires : « Les conclusions ne reposent que sur des expérimentations in vitro portant sur des modèles cellulaires non validés, non représentatifs (en particulier des lignées tumorales ou transformées) exposés directement à des concentrations de produits extrêmement élevées dans des conditions de culture ne respectant pas les conditions physiologiques cellulaires normales » ?
Ou succombera-t-elle aux attentes présumées d’une opinion publique manipulée et à celles, certaines, de ministres donnant la priorité à leurs convictions personnelles (et à leur intérêt politicien) ? Au plaisir, pour ses dirigeants maintenant médiatisés, de « parler dans le poste » en ne fâchant qu’une minorité de rationalistes ? En déclarant, comme elle l’a déjà fait, que : « Cette étude est à souligner du fait de son originalité » ?
N’est-t-on pas dans un domaine « où l’attente sociétale en matière de recherche indépendante est particulièrement aiguë » ? Et où « [d]e façon plus générale, le vif débat public suscité par la publication d’un travail de recherche interrogeant les potentiels effets [ici : de pesticides] montre la nécessité de consolider encore les connaissances scientifiques dans ce domaine » ?
Churchill ou Chamberlain ?
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Sur le web.