Cogan - killing them softly - 2/10

Un film de Andrew Dominik (2012 - USA) avec Brad Pitt, Richard Jenkins, James Gandolfini, Scoot McNairy, Ray Liotta, Ben Mendelsohn

Trop nul !

L'histoire : Un braquage dans une salle de poker illégale. Des tueurs qui courent (en restant surtout dans leur fauteuil... bizarre) après les malfaiteurs.

Mon avis : Que de bavardages ! Ils n'arrêtent pas de parler, les bonshommes. Succession de conversations : les deux voyous, Brad et Richard, Brad et le voyou, Brad et Gandolfini... Tout ça dans une banlieue archi pourrie, dévastée par un ouragan, où il pleut tout le temps, et où il fait nuit souvent, avec en toile de fond continue, George Bush à la télé ou à la radio, qui débite des discours sur la crise économique... C'est d'un déprimant !

Mise en scène correcte, à part une séquence, en plein milieu, venue d'on ne sait où, totalement baroque par rapport au reste du film, tout en ralenti et autres effets de style, et très très longue... Du grand n'importe quoi, très prétentieux.

En plus, malgré toutes leurs explications, stratégies, discussions... j'ai rien compris ! Pendant un moment, j'ai même cru que Brad était un flic ! Pourquoi tant de battage (verbal) autour de deux petits malfaiteurs et d'une petite salle de poker minable ? Et puis, y avait pas de filles ; moi j'aime pas quand il n'y a pas de filles.

Franchement nul... je n'ai même pas regardé la fin.

Deux points pour le casting. Au moins on pouvait se régaler avec le beau et vraiment excellent Brad, bien accompagné, Liotta, Jenkins, avec aussi Gandolfini dans une courte mais magnifique prestation de Gandolfini (je n'ai pas pigé le rôle dans l'histoire !).

Les critiques étaient pourtant relativement bonnes, sauf pour ces petits malins des Cahiers, que j'adore et avec lesquels pour une fois je suis d'accord : "Un énième lifting du film néo-noir avec pieds nickelés du crime, commanditaires blasés et exécutants sans scrupules, qui vire à l'ersatz coeno-tarantinien de plus, l'humour en moins" Ceci dit, comparer le film à ceux des Coen et de Tarantino, même en raté, c'est lui faire bien trop d'honneur !

Richard Jenkins a dit : "Il y a beaucoup de scènes dialoguées en voiture ; c’était agréable parce que nous n’avions pas à nous déplacer : on s’asseyait et on parlait" ; hum, je ne sais pas si Dominik doit prendre ça bien ?!