EDF Energies Nouvelles a annoncé, jeudi 13 février, en marge d’un colloque à Nantes, avoir choisi d’installer son centre de supervision des parcs éoliens en mer à Bouguenais (Loire-Atlantique). Le site va employer entre 50 à 60 personnes à partir de 2016.
Le choix de Bouguenais est stratégique. Cette ville limitrophe de Nantes se trouve à proximité de Saint-Nazaire où sont construites les deux usines d’Alstom qui produiront les plus grandes éoliennes du monde (Haliade 150). Une immense station électrique offshore du chantier naval STX est elle aussi en travaux sur la commune.
Le consortium EDF-Alstom espère remporter les appels d’offres des deux futurs parcs éoliens qui seront construit au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée) et du Tréport (Seine-Maritime). Ils ont annoncé vouloir créer 1.500 emplois supplémentaires en cas de victoire.
« Relance du tissu industriel nazairien »
Ces emplois s’ajouteraient aux quelques 7.000 déjà engendrés par la construction des trois premiers champs d’éoliennes à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), Fécamp (Seine-Maritime) et Courseulles-sur-Mer (Calvados).
« Nous allons pouvoir démarrer la production dans les usines de Saint-Nazaire et mettre en œuvre concrètement nos différents partenariats, en particulier avec les PME locales », a déclaré Jérôme Pécresse, président d’Alstom Renewable Power.
Les éoliennes marines pourrait sauver un tissu industriel des Pays de la Loire, en déliquescence. Grâce à cette nouvelle filière, des usines high tech et des centres de recherches derniers cris vont bientôt sortir de terre. Le maire de Saint-Nazaire, Joël Batteux, s’enthousiasme « nous sommes au début d’une merveilleuse histoire et d’une relance du tissu industriel nazairien ».
Crédit photo : Alstom
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