17/02 OGM et chimies beurk !

Publié le 17 février 2014 par Jorge
Faute de « majorité qualifiée » pour l'interdire, une variété de maïs OGM de Pioneer vient d'être autorisée dans l'U.E.Pour le moment, ce n'est pas le cas en France et au printemps, un vote au parlement national pourrait bloquer plus clairement son utilisation en France.

Mais c'est un combat qui durera encore.Pendant ce temps (fin décembre) en France, un « Consortium français de recherche » (intégrant l'INRA, l'Inserm, etc.) est chargé de « l'étude des effets sanitaires à long terme liés à la consommation d'OGM »


C'est la position légitime, « normale » de l'exécutif, qui se doit de n'être ni aveuglement permissif, ni soumis aux pressions financières ne considérant pas l'ordre public, ni obscurantiste.

Avec, à mon sens, deux remarques formelles :-La transparence ; des décisions prises, des justifications de ces décisions. En leur absence, la seule forme laissé aux citoyens pour connaître un sujet qui les concerne en premier lieu, est la manifestation publique. 

Avec toutes les dérives, instrumentalisations, violences que peut entraîner cette solution. Un exécutif tranchant dans l'obscurité et le silence des raisons serait responsables de toutes les possibles difficultés. Et c'est tout aussi valable pour la Commission Européenne.

-Le droit et l'obligation de l'exécutif de protéger les citoyens. Le refus d'une entreprise de permettre la recherche sur ses produits -cas de Monsanto, qui interdit catégoriquement leur utilisation aux fins de recherche- devrait entraîner automatiquement une interdiction stricte d'utilisation et de vente des produits non testés.Mais ce n'est pas tout.

À côté, si on peut dire, des OGM, se développent les techniques « d'enrobage » de semences en particulier avec les « néonicotinoïdes » obtenues par chimie de synthèse.

L'Union Nationale des apiculteurs Français pointe comment la production locale de miel en, France est passée de 33.000 tonnes avant l'introduction des néonicotinoïdes à 15.000 tonnes aujourd'hui.Moins de miel parce que moins d'abeilles et moins d'abeilles c'est aussi moins de pollinisation, donc moins de production fruitière et autre. Et, en prime, une saturation de consommation chimique dont on voudrait, nous aussi, s'en passer.Et en attendant le résultat des travaux de recherche d'autant plus longs qu'il y a autant d'obstacles pour les empêcher de progresser que pour les voir réussir, qu'en est-il du fameux « principe de précaution » ?©Jorge