Je ne déteste pas de t'entendre pousser la note, chanter. Tu n'es certainement pas digne de l'Opéra. Mais tu te débrouilles bien. Malgré ta mue débutante.
- Oui, oui, je te l’ai déjà dit que tu poussais comme un champignon après l’orage.
- Tu grandis vite, tellement vite que tes pantalons n’arrivent pas à suivre la cadence infernale que tu leur imposes.
- Tu pousses le bouchon un peu loin, tu exagères. Je n’en finis plus de défaire les ourlets. Quand vas-tu t’arrêter ?
- Pourquoi pousser ces cris d’orfraie ? Tes cris aigus sont totalement disproportionnés. Tu ne vas pas me dire que tu as peur d’une fourmi. La petite bête ne va pas manger la grosse, comme disait ma mère !
- Demande poliment à ton père d’arrêter de pousser la chansonnette, de nous assourdir avec ses vieilles chansons démodées. Si au moins il chantait juste comme toi !
- Inutile de le pousser à la roue, de l’encourager. Même pour rire. Pitié !
- Vous allez finir par me pousser à bout. Faire en sorte que je n’en puisse plus. Et là, je ne réponds de rien.
- Faut quand même pas pousser grand-mère dans les orties, exagérer, charrier, attiger, abuser.
- Je sens que je vais finir par pousser un coup de gueule. Me mettre dans une colère noire et hurler.
- Allez bouge-toi plus vite, s'il te plaît : Pousser au train
- Ça n'avance pas très vite tout ça ! Il va falloir te pousser au train (je te fais remarquer que je n'ai pas dit "pousser le train" comme ton sourire ironique pourrait le laisser penser), te presser un peu si tu veux être dans les temps Sinon tu vas te faire botter le train par ton père. Tu vas te prendre une de ces engueulade !
- D'autant plus que tu as un concurrent qui te colle au train, qui est très près de toi.
- Oui, celui qui a pris le train en marche, qui a commencé après les autres et qui a largement profité de leur expérience.
- Allez, vas-y à fond de train. Accélère ta cadence, mets les gaz ! Tu vas y arriver !