"Il y a trois ans, les Libyens sont descendus dans la rue pour exiger une plus grande liberté et non un autre régime autoritaire. Ne pas pouvoir critiquer la révolution Al Fateh de Kadhafi ou celle du 17 février, quelle est la différence? Ces deux textes sous-entendent qu’on ne peut pas s’exprimer librement et que certains sujets sont tabous. Les autorités libyennes se sont engagées dans une voie dangereuse. Cet amendement se réduit à une modification sémantique: le nom d’une révolution a été remplacé par celui d’une autre. C’est un simple “copier-coller” d’un texte des années Kadhafi, qui vise de toute évidence à porter atteinte à la liberté d’expression. Cet article doit être abrogé immédiatement", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
À la fin du conflit libyen, l’article 195 est resté en vigueur, puis a été modifié. Aux termes des dispositions modifiées, quiconque insulte publiquement l’exécutif, le pouvoir législatif ou les autorités judiciaires encourt une peine comprise entre trois et 15 années d’emprisonnement.
Le programme de la saison 2013-2014 se poursuit à l'Opéra de Nice avec "Semele" opéra en 3 actes...