Christophe Gans nous avait déjà offert le très esthétique Crying Freeman puis Le pacte des loups, dans lequel Vincent Cassel jouait déjà sa bête. Avec la Belle et la Bête, il porte à l’écran l’un des contes les plus connus (merci Disney). Je fais l’impasse sur le résumé, je crois que tout le monde connaît cette histoire, mais je vous propose quand même la bande-annonce :
Contre toute attente, le duo Vincent Cassel/Léa Seydoux fonctionne plutôt bien. Si l’esthétisme, les effets spéciaux, les décors et les costumes en font un film à grand spectacle je dois dire que j’ai été gênée par les grosses longueurs que nous impose la narration, notamment au début. Proportionnellement à ce qui nous intéresse dans cette histoire, la mise en place des personnages et de l’intrigue est beaucoup trop longue. Tout le monde connaît les tenants et les aboutissants de ce conte traditionnel, alors pourquoi s’y attarder?
Non, ce qui nous intéresse dans cette histoire c’est bel et bien (sans jeu de mot) l’évolution du jugement de Belle vis à vis de son geôlier, son regard qui change au fil des jours… Et cette bête maudite qui retrouve toute son humanité au contact de la candeur de la jeune fille.
Finalement je retiens de ce film davantage de jolies choses visuelles et j’en retire un peu de frustration. Le point positif c’est que ça m’a donné une très grosse envie de revoir Crying Freeman.
Je n’ai pas pour habitude de parler d’un film que j’ai moyennement apprécié. Je laisse plutôt la place aux articles sur mes coups de cœur. Mais alors me direz-vous, pourquoi est-ce que je vous fatigue avec la Belle et la Bête?
Voilà pourquoi.