Henry Ferrier fait partie de ces trublions auxquels vous ne vous attendez pas. Invité à la librairie ce samedi 15 février, la Saint-Valentin était passée, nous pouvions parler
d’amour. Et cet Henry Ferrier n’en manque pas, pour lui, en premier — amour bien ordonné commence par soi-même —, mais aussi pour le monde entier.
Il arrive à captiver son auditoire, parlant de tout d’un ton léger, mais non dénué de sens profond.
Le contact s’est vite établi entre Corinne Niederhoffer, qui anime ces rencontres, cet artiste prolixe et prolifique, et le public.
Le rôle de Corinne est de mettre les invités à l’aise pour qu’ils s’expriment, les accompagner pendant l’entretien pour qu’ils livrent le meilleur d’eux-mêmes. C’est un long travail de
préparation qui donne ses fruits : un invité à l’aise, une rencontre riche, un public actif.
Deux heures ont filé sans qu’on s’en aperçoive : tendresse, rires, sujets graves, la peinture, l’expression artistique… et surtout l’homme, Henry Ferrier le tactile envers sa peinture, mais aussi envers les autres, toujours prêt à les serrer dans ses bras et à les embrasser. Il aime les gens, cela se sent et cela fait du bien !
Encore un moment d’exception à la librairie, le bonheur se lisait sur les visages. Une quinzaine de dédicaces plus tard, Henry a pu
prendre le temps de partager un verre et de déguster ce que chacun avait apporté.
Relater de tels moments est difficile, car il y aurait tant à dire… Le public présent en a profité, a partagé, participé, il fallait
être là…
Une phrase relevée sur son site Internet le décrit assez bien :
L’hypersensibilité de cet artiste est sans cesse en éveil avec l’impérieuse nécessité de ne pas tricher. « La vie n’est pas
linéaire. J’essaie de faire en sorte que mon expression soit au plus près de mes structures, de mes sentiments, de mes émotions face au monde qui nous entoure. Lorsque je commence à avoir des
idées que je serais tenté d’illustrer, j’arrête tout et j’attends que reviennent ces instants uniques d’oubli de la technique, ces moments d’osmose parfaite entre soi et l’environnement où la
main se libère, où le geste vous est donné comme un cadeau. »
Non, Henry ne triche pas, il est entier, n’a rien à prouver et tant à donner.
Prochaine rencontre le 22 mars sur le thème de la littérature et le voyage.
Tirés de la collection aventure d’Élan Sud, le roman De l’autre côté de Bruno Alberro qui rentre du Sénégal où il était
invité en résidence d’auteur, et d’autres titres comme Toca Leòn ! de Dominique Lin, serviront de tremplin pour un voyage en Amazonie, en Afrique, à Cuba… L’écriture et le voyage, un
sujet qui captivera encore et pour lequel le public sera invité à parler des livres qui les ont fait voyager.
N’oubliez pas de réserver au 04 90 70 78 78
À noter : l’exposition des « Livres d’Apolline »,
Brigitte Clarec nous a présenté son travail. Elle donne une deuxième vie aux livres, s’intéresse à leur matière, texture, forme… et
les transforme en sculptures. Quelques-unes de ses œuvres sont exposées à la librairie jusqu’à la fin mars.
Pour en savoir plus sur le peintre, cliquer ici.
Pour connaître son livre (en
vente à la librairie), cliquer ici.