A titre d’exemple, les troubles du spectre autistique (TSA) et la dyslexie sont des troubles plus fréquents chez les hommes, la dépression et l’anxiété sont plus fréquentes chez les femmes. L’explication pourrait bien se situer dans ces grandes différences hommes-femmes identifiées dans les zones qui contrôlent la langue et l’émotion.
· -les hommes ont un volume cérébral global plus important de 8% à 13 % que les femmes,
· -la taille de la différence de volume du cerveau entre les sexes semble varier selon la période de la vie-cependant la majorité des données portaient sur l’âge mur-,
· Sont plus développées (Voir sur visuel du haut en rouge lorsque Female > Male en bleu, lorsque Male > Female),
- - chez les hommes, l’amygdale, impliquée dans les fonctions de survie telles que la peur, la colère et le plaisir et l’hippocampe, impliqué dans la mémoire et l’apprentissage,
- -chez les femmes, le cortex insulaire, impliqué dans les émotions, les perceptions et la conscience de soi.
Le cerveau est « bien fait », ses spécificités selon le sexe engagent les deux sexes à coopérer mais il serait simpliste, selon les auteurs, de penser qu’il existe un lien direct entre la taille cerveau et l’intelligence. Les connexions sont déterminantes, bien plus que le volume de tissu cérébral. Mais, pour les auteurs, ces différences dans des régions cérébrales déjà associées aux différentes conditions de santé mentale confirment le lien entre la structure du cerveau et les différences selon le sexe, de risque de maladie mentale.
Source:Neuroscience and Biobehavioral Reviews December 26 2013 doi.org/10.1016/j.neubiorev.2013.12.004
A meta-analysis of sex differences in human brain structure