- que la consommation d'alcool sur les pistes de ski est aujourd'hui à l'origine de 20 % des accidents. Ceux qui ont une bonne descente ne la maîtrisent donc pas forcément après. C’est étonnant, tant l’homonymie est forte. Des godets pour la godille, des verres pour le dévers, du blanc pour se confondre avec le tapis de neige, rien de tout ça ne fonctionnerait ? Surprenant. D’autant que le zigzag semble pourtant plutôt indiquer pour le slalom. En revanche, tituber skis aux pieds, c’est complexe, et avec un surf, c’est encore moins simple, d’où les accidents, certainement. Faudra-t-il installer des éthylotests en sortie de bars ou restaurants de pistes pour en interdire l’usage à ceux qui ont abusé ? L’idéal serait certainement d’aller vérifier par soi-même. D’ailleurs, j’y vais de ce pas. Rien ne remplacera la propre expérience, pour un avis propre, l’avis propre pour s’éviter peut-être une sale vie.
- que, puisque l’urine contient de l’acide, si on la met au contact de l’eau de Javel, elle provoque un dégagement de dichlore, gaz hautement toxique. A très hautes doses, le gaz peut provoquer la mort par asphyxie. Nous laisserons ça à ceux qui veulent jouer à celui qui pissent le plus loin, et, qui aiment se battre, et, qui aiment la difficulté, qui s’entraîneront à projeter de la Javel et à envoyer leur jet dessus afin de combattre leur ennemi. Quant à nous, plutôt que de se promener avec masques à gaz et matériel pour affronter d’éventuels assaillants dans la rue, on fera attention dans nos toilettes après nettoyage afin d’éviter de nous évanouir pantalon en bas des chevilles. Rien ne remplacera la propre expérience, pour un avis propre, l’avis propre pour s’éviter peut-être une sale vie.
- que dans certains pays, comme les États-Unis, la culture du pourboire est très présente et il est très impoli de ne pas en laisser. Donc, c’est noté, on laisse. Pourtant, dans d'autres pays, c'est l'inverse. Donc, on ne laisse rien ? Au Japon, laisser un pourboire est mal vu, car cela signifie que vous pensez que la personne à qui vous laissez le pourboire n'est pas assez considérée et rémunérée par son patron. Qu’en serait-il si nous allions aux Etats-Unis et que nous tombions sur un serveur japonais tout juste arrivé de son pays ? Risque-t-on que, vexé, il s’hara-kirise devant nous ? Doit-on alors prévoir de sortir notre téléphone pour le filmer afin de poster ça sur YouTube ou plutôt pour chercher rapidement une application de traduction qui nous permettra de lui expliquer notre erreur et de faire ami-ami. Rien ne remplacera la propre expérience, pour un avis propre, l’avis propre pour s’éviter peut-être une sale vie.