Mercredi soir se tenait le premier vrai concert parisien de Owlle depuis la sortie de son premier album "France" (le 20 janiver dernier)(chronique à retrouver ici).
C'est devant une salle comble que l'artiste a présenté pour la première fois son nouveau live à Paris et c'est amplement mérité, ce succès annoncé. Me concernant, ça fait un moment que je ne l'avais pas vue sur scène et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai été très surprise. J'avais déjà assisté à un concert de la formation en trio (il faut savoir qu'au départ, Owlle, c'était un duo) mais j'ai découvert un spectacle à part entière ce soir là, un show dont la scénographie réserve une jolie place à la danse (c'est nouveau et très réussi) où l'on découvre l'artiste dans un registre plus sexy, féminité mise en avant, assumée et magnifiée par un jeu de scène parfaitement maitrisé et une tenue glamour.
Le concert s'ouvre sur Disorder, ce qui est parfait pour rentrer tout de suite dans le vif du sujet, avec un titre déférateur. On sent la voix un peu voilée pendant les premières secondes, qui trahit l'émotion de ce moment un peu particulier mais très vite elle s'aclaircit et on applaudit sa justesse, d'un bout à l'autre du concert. Les titres s'enchainent, elle est lascive et ondulante, "ensorcelante" c'est le mot qu'on retiendra pour qualifier sa prestation. Un rappel avec "Don't lose it" et c'est déjà fini. Belle performance pour un premier essai, qui s'avère très convaincant.
Du relief il y en a eu ce soir là, grâce aux titres de ce premier album, qui permettent d'alterner rythmes obsédants aux percus endiablées et moments plus posés. Un set impeccable pour un premier concert attendu, la preuve, s'il en fallait une, qu'Owlle est devenue une artiste d'envergure, capable de se frotter à des scènes bien plus imposantes que celle du Point Ephémère. On attend désormais la suite avec impatience... Rendez-vous sur ses autres dates, par exemple à la Maroquinerie, le 10 avril prochain... (places ici, n'attends pas ça risque d'être complet très vite)