genre: aventure
année: 1975
durée: 2h05
l'histoire: En Californie, au 19ème siècle, un jeune noble (Diego) apparemment inoffensif, s'oppose au Colonel Huerta, Tyran local en devenant Zorro, un héros masqué encourageant les pauvres paysans à la révolte. Mais qui se cache derrière ce masque.
la critique d'Alice In Oliver:
A l'origine, Zorro est un personnage de fiction créé par Johnston McCulley en 1919. Le justicier masqué va devenir rapidement célèbre via de nombreux dérivés: romans, bandes dessinées, une série télévisée et même plusieurs adaptations cinématographiques, souvent de qualité.
Toutefois, il existe une exception. Et cette exception se nomme justement Zorro, réalisé par Duccio Tessari en 1975. Au niveau de la distribution, ce film d'aventure réunit Alain Delon, Stanley Baker, Ottavia Piccolo et Moustache. C'est à partir du milieu des années 70 que la carrière d'Alain Delon commencera tout doucement à décliner, même si on note encore quelques bons films durant cette période.
Toutefois, la filmographie d'Alain Delon connaîtra son niveau le plus bas dans les années 80 avec de nombreuses productions souvent peu recommandables (pour être gentil). D'ailleurs, on se demande bien pourquoi Alain Delon a accepté de jouer dans cette production foireuse.
Parmi toutes les versions réalisées sur le justicier masqué, c'est de loin la pire adaptation ! Pourtant, contre toute attente, Alain Delon semble beaucoup s'amuser. C'est bien le seul par ailleurs... En vérité, l'acteur est en mode cabotinage. Quant au scénario, il est connu de tous.
Attention, SPOILERS ! En Californie, au 19ème siècle, un jeune noble (Diego) apparemment inoffensif, s'oppose au Colonel Huerta, Tyran local en devenant Zorro, un héros masqué encourageant les pauvres paysans à la révolte. Mais qui se cache derrière ce masque ?
Réponse: il s'agit bien évidemment d'Alain Delon qui vient donc sauver la veuve et l'orphelin dans cette production du pauvre. D'ailleurs, au moment de sa sortie, Zorro récoltera des critiques assassines. Premier défaut, le scénario ne présente aucune surprise.
Ensuite, en dehors d'Alain Delon, qui crève littéralement l'écran pendant plus de deux heures de bobine, les autres acteurs sont totalement inexistants. Même les séquences d'action sont nulles et on s'ennuie ferme devant ce navet qui tente laborieusement de raconter une histoire.
Même le bad guy de service, interprété par Stanley Baker, est au mieux insignifiant. La réalisation est médiocre et Duccio Tessari (donc le réalisateur du film, au cas où vous n'auriez pas suivi) se contente de filmer platement les aventures de son justicier masqué.
Certes, les séquences d'action sont plutôt nombreuses. Seul problème, et pas des moindres, les scènes d'action sont très répétitives. A cela, il faut aussi ajouter une bande originale grotesque et ridicule. Bien sûr, Duccio Tessari tente bien de jouer la carte de l'humour.
Hélas, le cinéaste passe totalement à côté de son sujet. Pourtant, le film marchera plutôt bien lors de sa sortie en France, totalisant plus d'un million d'entrées. Ce qui est assez curieux étant donné le niveau (très médiocre) de cette production particulièrement laborieuse. Continue ???
Note: 0/20
Note naveteuse: 16.5/20