Jean-Louis Triaud, le président des Girondins de Bordeaux, est revenu sur les raisons de la fronde de plusieurs présidents de clubs contre l’accord signé entre la Ligue et l’AS Monaco pour 50 millions d’euros.
Pour le dirigeant bordelais, il est important que cette fronde ait le soutien du PSG, lui aussi signataire du texte via son directeur général, Jean-Claude Blanc : « Avoir le poids de Paris, c’est important. Je peux juste dire que ce n’est pas Paris qui a pris les devants. L’idée de base, c’est de faire casser cette décision qui ne nous semble pas juste et équitable. Après, la porte est ouverte au dialogue. Quand on dispute le 100 mètres, il ne faut pas qu’il y en ait un qui parte avec dix mètres d’avance. On n’a jamais parlé de chiffres » a-t-il expliqué.
« Monaco joue depuis quatre-vingt ans de le championnat de France. Mais c’était à une époque où il n’y avait pas les méfaits de l’arrêt Bosman. Les championnats étaient limités à trois étrangers. Maintenant, ils peuvent en avoir autant qu’ils veulent. Ensuite, les salaires et les charges sociales n’étaient pas les mêmes. Aujourd’hui, si un joueur gagne 100 000 euros net par mois à Monaco, ça coûte 110 000 euros à Monaco. A Bordeaux, ce serait 280 ou 290 000 euros tout compris » a-t-il ajouté.