Pendant la matinée du 16 avril dernier, 17 transformateurs avaient été endommagés pas des hommes armés de semi-automatiques. A l’époque, le propriétaire de la sous station électrique (poste de transformation qui permet de baisser la tension électrique et de distribuer l’électricité aux utilisateurs), situé près de San Jose, avait minimisé l’incident, en évoquant un acte de vandalisme. Mais aujourd’hui, le FBI n’exclut plus la piste terroriste…
La piste d’une attaque terroriste est évoquée, avec beaucoup de prudence. « Je ne peux pas vous dire à 100% qu’il ne s’agit pas de terrorisme », a simplement expliqué Peter D. Lee, des bureaux du FBI à San Francisco. « Il y a certains éléments que nous prenons en considération pour déterminer s’il s’agit d’une piste criminelle ou d’atteinte à la sécurité nationale, mais nous traitons ce cas comme un acte simplement criminel ».
Le Wall Street Journal, dans son édition du jeudi 6 février 2014, a mis en garde la population américaine : « Si une attaque comme celle-là était menée de manière coordonnée sur plusieurs installations, il ne serait pas bien difficile de paralyser tout l’ouest des Etats-Unis ». Une remarque fondée, puisque, suite à l’attaque, l’entreprise a du prendre des mesures d’urgences, sans quoi la Silicon Valley toute entière aurait été plongée dans le noir. Il aura fallu 27 jours pour réparer les dégâts dans leur totalité.
Jon Wellinghoff, président de la Commission fédérale de réglementation de l’énergie au momenr des faits, a déclaré au Wall Street Journal qu’il s’agissait de «l’incident le plus important du terrorisme domestique impliquant le réseau électrique des États-Unis ayant jamais eu lieu ». Il n’a pas écarté la possibilité que cette fusillade eut été un simple entraînement pour préparer un attentat de plus grande ampleur.