Décidément, les éditions Héloïse d’Ormesson nous gâtent en ce début d’année avec des vrais moments de poésie.
Après vous avoir parlé ici de L’été des Lucioles de Gilles Paris, place à Nicolas Barreau et son livre Le sourire des femmes.
« L’année dernière, en novembre, un livre m’a sauvé la vie. Je sais que cela peut sembler invraisemblable et pourtant c’est exactement ce qui s’est passé, un jour qui ressemblait à tous les autres. Un jour où mon imbécile de cœur s’était brisé. »
Voilà presque comment débute le roman, par une confession d’Aurélie, une jeune propriétaire d’un petit restaurant parisien. Alors que celle-ci est entrée dans une librairie sans que cela soit prévu, le bouquiniste lui propose un roman d’un auteur anglais intitulé Le sourire des femmes.
Et lorsqu’elle débute la lecture chez elle, Aurélie est stupéfaite, non seulement l’intrigue parle de son restaurant, mais la description du personnage principal, et de sa robe, lui ressemble comme deux gouttes d’eau.
Lui vient alors une idée qu’elle n’aurait jamais imaginée auparavant, essayer d’entrer en contact avec l’auteur pour en discuter. Mais l’éditeur n’est pas très compréhensif et ne va pas vraiment l’aider. Aurait-il un secret à cacher ?
L’auteur nous transporte dans un Paris romantique et mène son héroïne de rendez-vous manqués en déconvenues. Heureusement qu’elle peut toujours compter sur le réconfort de son amie Bernadette, entre autres…
Une fois plongé dans ce roman, vous oublierez tout ce qu’il y a autour de vous, et lorsque vous aurez découvert l’intrigue principale, que je fais exprès de ne pas évoquer dans cette chronique, vous n’aurez plus qu’une idée en tête, vouloir connaître le dénouement.
En plus du scénario bien ficelé, l’écriture est fluide, et faire raconter l’histoire du point de vue de deux personnages selon les chapitres est très intéressante et trop peu utilisée.
Un moment de bonheur qui donnera le sourire, et pas seulement qu’aux femmes. Un best-seller international amplement mérité.
Le sourire des femmes de Nicolas Barreau, Editions Héloïse d’Ormesson, 288 pages, 18€.