"J'me sens tout mou, mou, mou, mou" comme disait la pub d'une eau minérale dans les années 80. Eh bien là, c'est le cas. Le soleil, la chaleur et la climatisation en panne au bureau ne facilitent pas les choses. J'ai plutôt envie de dormir que de réfléchir. En plus, l'actualité dramatique de ces jours n'incite pas aux commentaires. Séisme par ci, tsunami par là, inondations, famine, rien de réjouissant. La Birmanie s'entête à empêcher l'aide d'affluer en grande quantité : plus préoccupée par des élections courues d'avance que de la survie de ces habitants. La Chine, un peu plus ouverte certes, mais qui doit gérer une catastrophe naturelle à quelques mois des Jeux les plus célèbres de la planète.
Pendant ce temps, on se prépare au festival de Cannes, qui va encore cette année foisonner de productions d'inconnus et de récompenses à des films que seuls les initiés iront voir. Bref, ça n'intéresse personne. Avant d'aller au cinéma, les gens voudraient d'abord pouvoir se loger et se nourrir convenablement. A y réfléchir, mes transpirations au bureau ne sont rien à côté de tous ces malheurs qui tombent une fois de plus sur des populations déjà bien accablées par la vie. Ceci dit, j'espère que la climatisation va vite être rétablie.