Critiques Séries : The Goldbergs. Saison 1. Episode 15. Muscles Mirsky.

Publié le 14 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Goldbergs // Saison 1. Episode 15. Muscles Mirsky.


Je me demande vraiment si le cold-open de « Muscles Mirsky » n’était pas le meilleur de toute la saison. C’était tellement drôle. C’est rare de voir Erica et Beverly se battre pour des histoires de fille mais c’était l’occasion d’enfin donner à Erica la place qu’elle mérite. Car elle mérite une place beaucoup plus importante que la série semble bien vouloir lui donner. Comme quoi. Ce qu’il y a de bien avec cette relation mère/fille c’est le fait qu’elle se base sur une non-confiance. Beverly n’a pas confiance en sa fille et elle ne veut pas que cette dernière puisse faire ce qu’elle veut. Le tout fonctionne tellement bien. Wendy McLendon-Covey est brillante dans le rôle de Beverly et je pense que The Goldbergs ne serait pas intéressante sans elle. Elle a donné tellement de personnalité à cette mère un peu trop envahissante. Après avoir envahi le bal de la promo d’Adam ou encore le rendez-vous galant de Barry, c’était au tour d’Erica de bénéficier des talents de mère protectrice de Beverly. Il y a pas mal de bons running gags (le journal) ou même de gags pures et simples (la grille d’aération). L’épisode enchaine alors les scènes de ce genre là et m’a séduit comme je pouvais l’attendre.
Si Erica et Beverly ont une relation qui se veut complice au premier abord, on se rend compte avec cet épisode qu’elle a aussi des faiblesses. Je ne suis pas une fille mais je pense que beaucoup de filles vont pouvoir se reconnaitre dans cette histoire. Les mères sont généralement là pour veiller sur leurs enfants et l’on ne peut pas trop leur en vouloir. Mais Beverly est aussi une femme intelligente, capable de manipuler son mari afin qu’il ait lui même l’idée de suivre sa fille. Murray a beau dire que Barry est un débile, au fond je pense qu’ils partagent énormément de points communs. Ce que je n’ai pas forcément compris c’est l’histoire d’Adam et Amy. Leur relation amicale n’était pas inintéressante au premier abord mais globalement j’ai trouvé dommage que The Goldbergs ne cherche pas à aller beaucoup plus loin de ce point de vue là. C’était certainement la plus belle occasion pour Adam d’avoir enfin une amie jusqu’à la scène finale qui rend hommage aux meilleurs comédies romantiques tout en s’en moquant plus ou moins (Adam qui court retrouver la fille qu’il aime, la pluie).
L’histoire du baiser n’était peut-être pas suffisamment bien écrite mais j’ai trouvé ça mignon malgré tout. Comme beaucoup d’épisodes de The Goldbergs finalement. Le truc le plus ennuyeux de l’épisode c’est Barry. Le ridicule de sa vidéo de rap à la fin de l’épisode m’a amusé mais franchement on ne peut pas dire que cela soit brillant. Durant tout l’épisode le personnage ne sert pas à grand chose et navigue de scènes en scènes. Un peu comme Pops qui lui aussi ne sert pas à grand chose si ce n’est dire une petite ligne de dialogue. The Goldbergs a beau avoir des défauts je ne peux me résoudre à ne pas l’aimer. Les personnages sont attachants et puis les intrigues, comme ce fût le cas cette semaine, peuvent être suffisamment bonne pour que l’on passe un agréable moment sans pour autant rire aux éclats. Adam F. Goldberg ne voulait surement pas faire une comédie familiale déjanté mais simplement raconter une histoire familiale où parfois il peut se passer des trucs, comme dans toutes les familles.
Note : 6.5/10. En bref, Erica et Beverly, duo d’intrigue de choc.