Est-ce que vous pouvez vous présentez individuellement ?
Adrien : Moi c’est Adrien aka SSCK (« Shellshock »). J’ai une formation classique et plusieurs expériences dans des groupes de rock « indie ». Je me suis vraiment mis à la musique électronique il y a trois ans.
Clément : Moi je m’appelle Clément et, avec Bertrand qui n’est pas présent aujourd’hui, je fais partie depuis deux ans du duo Pouvoir Magique. J’ai commencé la musique électronique avec Alex. Nos chemins se sont un peu séparés musicalement et on s’est retrouvé lors de la création du collectif Mawimbi.
Alex : Moi c’est Alex. Ça fait une bonne dizaine d’années que je suis un gros fou de musique. J’ai commencé par la guitare et par des petits groupes de rock au collège et au lycée comme beaucoup de gens. Et puis j’ai pris une grosse claque avec la musique électronique et je m’y suis mis en 2008. J’ai commencé avec Clément, puis j’ai continué en solo à jouer du hip-hop, jusqu’au lancement du collectif.
Lucas : Moi c’est Lucas aka Wolfchild. La même formation qu’Adrien. Une formation de guitariste au conservatoire. Je vais pas mentir, j’ai pas découvert l’électro grâce aux Daft Punk. C’est le premier album de Para One - Epiphanie - qui m’a complètement retourné. Après avoir écouté Epiphanie j’ai vraiment eu envie de monter un truc, de me mettre à fond dedans. J’ai commencé par évoluer autour de collectifs dans le Sud et je suis monté à Paris en août dernier pour rejoindre Mawimbi.
Si je comprends bien, vous vous connaissez tous depuis longtemps ?
Lucas : Avec Alex, on se connaît depuis l’enfance. On était au lycée ensemble. On vient de Toulon. Ensuite, j’ai rencontré Adrien par l’intermédiaire d’Alex dans une soirée au Social Club en 2008, 2009 à l’occasion d’une belle soirée turbine – je crois qu’il ne faut pas avoir peur des mots (rires). On était allé voir NT89 .
Adrien : NT89 il fait des trucs pas mal
Lucas : Ouais NT89 c’était pas mal. Et il y avait Congo Rock.
Adrien : Congo Rock c’était de la grosse turbine. C’était l’époque où tu balançais les bras en l’air.
Lucas : Et puis après j’ai rencontré Clément sur Skype.
Adrien : Le truc important à savoir, c’est qu’on s’est tous rencontrés par l’intermédiaire d’Alex. Alex c’est la colonne vertébrale.
Et du coup Bertrand ?
Clément : Bertrand prend pleinement part au projet artistique de Pouvoir magique, il me donne des conseils sur les directions à prendre dans ma musique. Et sur scène, on joue tous les deux. En ce qui concerne Mawimbi, il est très investi, c’est un peu notre RP, mais encore une fois il est très investi côté musical, il prépare des playlists, etc.
Mawimbi c’est un collectif mais c’est aussi un blog, des podcasts, de la promotion d’artistes, etc. Est-ce que vous pouvez définir un peu plus précisément la nature de votre projet ?
Adrien : Je pense qu’on a adopté une formule assez répandue en ce moment, qui est celle du collectif. On est effectivement une team de DJ et producteurs. On joue ensemble, ou pas, lors des soirées, et on essaie d’animer une petite communauté qui nous suit autour d’un blog et de podcasts, pour mettre en avant la musique qu’on aime. C’est vraiment ça qui a présidé à la création de Mawimbi : défendre une identité musicale qui soit à la fois définie et ouverte. On tient beaucoup à ça. Ne pas être seulement des gens qui jouent à des soirées mais aussi assumer le rôle de défricheurs et de passeurs pour faire découvrir et partager la musique qu’on aime.
Tu parles d’identité musicale. Est-ce que tu peux en dire un peu plus ?
Adrien : Alors ça c’est un peu…
Alex : … le nerf de la guerre.
Clément : De façon générale, on défend tout ce qui tourne autour de l’Afrique et des musiques africaines.
Adrien : Disons qu’on s’intéresse à toutes les musiques qui réactualisent l’héritage de la musique africaine et des diasporas noires en général. On est un peu dans cette idée d’afrocentrisme issue du premier EP de Romare - Meditation on Afrocentrism. C’est un discours qui nous a beaucoup plu. Ça nous arrive aussi de jouer des musiques ghetto, house, footwork, notamment Alex, mais c’est vrai qu’on reste quand même majoritairement sur un créneau sinon africain, du moins « africanisant ».
Lucas : Après le truc, c’est qu’on a essayé de développer ça. C’est-à-dire que la musique africaine existe. La house africaine, la house sud-africaine existe et comme on vient tous d’horizons différents, on essaie de créer des ponts entre ces musiques et celles qu’on joue au quotidien. On essaie juste de les mettre en valeur en fait et de montrer aux gens que, par exemple la musique UK Funky, qu’on adore avec Adrien, participe clairement de ça. Pareil pour Clément et Bertrand. Ils défendent une techno qu’ils appellent « chamanique ».
Adrien : Finalement, on essaie toujours de ramener en deux-trois phrases ce qu’est l’identité musicale de Mawimbi mais en même temps je pense que c’est aussi une richesse de ne pas pouvoir le définir exactement. On est autant dans une clin d’œil clair à la musique africaine, par exemple la musique de Clément et de Pouvoir Magique, que dans les musiques qui se rapportent à la culture ghetto, à la culture des diaspora noire. Le dancehall, la house, la techno, le footwork, même le dub.
Alex : On va dire qu’il y a un fil conducteur très fort qui nous permet de développer nos identités, de pouvoir exprimer nos diverses influences mais tout en gardant une cohérence d’ensemble. C’est ça qui fait la vraie richesse du collectif.
Clément : il y a toujours un côté chaleureux dans nos soirées.
Adrien : Je ne dirais pas ça. La musique qu’on passe n’est pas toujours chaleureuse. Elle peut être assez brute. Elle peut être assez rentre-dedans même. On ne joue pas que des morceaux avec des petits mecs qui chantent soutenus par des percussions. C’est justement ce qu’on veut éviter. On veut échapper aux clichés de l’Afrique, de la musique noire qui est forcément soulful, qui est forcément composée de percussions. La chaleur c’est quelque chose qu’on essaie de ramener en tant que collectif parce que c’est notre ambiance. Il règne vraiment un esprit de famille au sein du collectif mais ça c’est autre chose.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous intéresser plus à la diaspora noire qu’à la musique des Balkans ou à l’Océanie par exemple ?
Adrien : Parce que c’est la maison-mère. C’est la matrice de toutes les musiques finalement. On avait à cœur de replacer la musique électronique dans son héritage le plus lointain qui est, on en dira ce qu’on en veut, la musique africaine. On est bien conscient que la house et tout sont des métissages mais après tout, Mawimbi aussi est un métissage.
Et face au succès d’Omar Souleyman, au projet Acid Arab, au projet Jeri-Jeri de Marc Ernestus, au dernier album de Low Jack sur les garifunas, etc., ça signifie quoi pour vous cette tendance au syncrétisme ?
Adrien : On est une génération qui a grandi avec internet et la musique qui arrive aujourd’hui, c’est la musique de la génération internet tout simplement. On a été exposé à cette source intarissable de découvertes qui nous permet aujourd’hui de nous revendiquer d’autres héritages, de réactualiser ces héritages, parce qu’on y a véritablement eu accès. Je cautionne pas forcément l’idée de village global mais c’est cet accès et cette exposition aux autres cultures qui ont provoqué les syncrétismes. Je pense que c’est vraiment un truc générationnel.
Alex : On n’a pas du tout essayé de rentrer dans un effet de mode ou quoi que ce soit. On a eu cette envie par amour, par passion et par plaisir. Après, que d’autres DJ, d’autres collectifs, d’autres producteurs et qu’une partie du public s’intéressent à des démarches similaires, je trouve ça très bien et tant mieux. Mais c’est pas ce qui nous a poussés à adopter cette démarche à l’origine.
Adrien : On n’est pas sur le terrain de l’initiative culturelle. On prétend pas représenter l’Afrique. Pas du tout. Aucun de nous n’est d’origine africaine. C’est quand même une précision à faire. On est tous des blancs-becs.
Et assumer d’être une poignée de blanc-becs qui défend la musique des diasporas noires, est-ce ça donne une dimension politique à votre projet ?
Lucas : Tu veux dire le fait qu’on le fasse à Paris en France ?
Oui. Le fait de dire, on est blancs et on défend la musique africaine.
Alex : Bah ouais carrément. Une de nos plus belles soirées l’année dernière c’était à la Gaîté Lyrique. On a 850 personnes qui viennent à la Gaîté Lyrique et qui à la fin applaudissent trois Sud-Africains sur scène. Tout le monde chante et danse. Il y a une vraie synergie. Une atmosphère assez incroyable. Et dans le même temps, on vit dans une société avec toutes ces dérives sur le concept d’identité, l’idée d’être « Français de souche », toutes ces conneries …
C’était à ça que je pensais. À sa manière, votre projet contribue à lutter contre l’expansion du Front National et du racisme ordinaire.
Adrien : C’est quelque chose qui est naturel pour nous parce qu’on est français. On est citoyen d’un pays qui partage, pour le meilleur et pour le pire, une histoire commune avec l’Afrique. Qu’on en ait conscience ou pas, depuis qu’on est gosse, on est exposé chaque jour à la culture africaine. Encore une fois, c’est une histoire de génération.
Lucas : C’est la France en fait
Adrien : Oui c’est la France d’aujourd’hui. Je vais te dire une chose, là tu viens de faire émerger quelque chose auquel on avait peut-être pas trop réfléchi avant mais s’il faut le dire comme ça alors oui, on est le produit d’un pays, on est le produit d’une génération.
D’après vous, qu’est-ce qui vous a permis de sortir aussi vite du lot des dizaines collectifs qui se sont montés ces deux dernières années ?
Lucas : On n’a pas vraiment d’explication. On a défendu un truc corps et âme, jusqu’au bout, et ça a fonctionné pour nous. On a travaillé dur, on s’est battu, et on travaille toujours dur pour que ça fonctionne.
Adrien : On fait tous quelque chose à côté évidemment. C’est avant tout une passion, mais on est très investi. Après, s’il faut donner une réponse, je pense qu’on en est là où on en est parce qu’on a une identité très forte. À Paris, il y a quand même un courant techno house dominant et on avait pas du tout envie d’en être un énième avatar – même si on en écoute beaucoup.
Alex : C’est aussi une histoire de confiance. Certaines personnes nous ont donné notre chance et on s’est montré dignes de cette confiance. À chaque fois on nous a dit, bon, on vous met là, on vous teste ici, ça marchait bien. Je pense que ça marque aussi de savoir que ça se passe bien lorsqu’on passe quelque part.
Clément : Et Alex c’est un mec qui a créé et entretenu beaucoup de relations durant ces six dernières années. Ça nous a bien servi pour l’exposition du projet.
Adrien : Je dirais que c’est un mélange de chance, de réseau, de travail, d’identité.
Alex : D’ambiance aussi. Les gens se font plaisir à nos soirées et ça se sait.
Adrien : Bon on avait dit qu’on ne savait pas trop et qu’on ne voulait pas trop s’avancer. Là je pense qu’on s’est beaucoup avancé.
Est-ce que vous êtes un peu au courant du fonctionnement de la scène électronique en Afrique ? Comment ça marche ? Est-ce que vous pouvez en parler ?
Alex : Ça dépend des pays.
Adrien : Alors déjà, de « scène » électronique, à proprement parler, en Afrique il n’y en a pas. À part en Afrique du Sud. C’est une chose qu’il faut savoir. Et l’Afrique du Sud c’est très particulier, c’est un microcosme. Là-bas la house, c’est la pop. Le plus gros DJ là-bas s’appelle Black Coffee. C’est comme David Guetta en France…
Clément : Paul Kalkbrenner en Allemagne
Adrien : …ou Paul Kalkbrenner en Allemagne – meilleure comparaison. Merci Clément. Mais à part ça, il n’y a pas de scène électronique en Afrique. Les quelques hybridations qu’on va trouver, ça va être en Côte d’Ivoire, au Ghana, en Angola. Mais à part l’Afrique du Sud où il y de vrais circuits de production, de distribution, de diffusion, je pense que le reste, ce sont des gars qui sont dans leur garage à faire leur sauce.
Clément : Quand tu vois les vidéos de Spoko, le mec est posé avec son ordi à l’arrache sur deux tonneaux.
Adrien : D’ailleurs, à ce sujet-là, il y a des mecs qui ont fait un geste super. C’est Benjamin Lebrave, du label Akwaaba music et Max Le Daron - DJ producteur de Bruxelles qui est vachement versé dans cette musique-là aussi. Ils ont monté un projet qui s’appelle The Roots of Azonto. L’azonto c’est un genre populaire au Ghana qui trouve ses racines dans la musique traditionnelle ghanéenne et qui est devenu assez pop avec le temps. Ils ont voulu se réapproprier la musique traditionnelle ghanéenne – les rythmes highlife, les percussions, etc. – pour créer un azonto plus électronique. Ils sont allés voir les producteurs là-bas pour travailler avec eux et enregistrer des trucs.
Maintenant, pour revenir un peu à ta question, il faut savoir une chose, c’est que de la musique électronique – prise dans son acception la plus large, c’est-à-dire n’importe quel morceau produit électroniquement – en Afrique il y en a énormément. Mais c’est essentiellement de la pop. Pour la faire simple, pour chaque style « authentique », que ce soit le logobi, le coupé-décalé, en Côte d’Ivoire, le bikutsi au Cameroun, ou la rumba au Congo, il existe une variante un peu pop, plus étiolée. Pas forcément ce qui nous intéresse le plus donc. Mais le but ultime de Mawimbi, ça serait d’aller récolter la musique qu’on aime à la source et de la faire enregistrer dans de meilleures conditions. De façon à ce que cette musique soit jouée dans un univers club – certaines personnes le font déjà, c’est pas notre idée. Mais pour l’instant, on s’en tient aussi aux réseaux qu’on connaît. On s’en tient à la house sud africaine et à tous ces gars qui vont chercher la musique en Afrique.
Alex : À ce propos, en ce moment même, il y a notre ami Mo-Laudi, le DJ sud-africain qui avait joué à notre première soirée, qui nous a invités à la Gaité Lyrique et avec qui on travaille beaucoup, qui est en train de faire une tournée en Afrique. Pendant deux mois, il mixe un peu partout. Il va en profiter pour enregistrer pas mal de trucs. Il va revenir avec tout ça et je pense qu’il y aura matière à travailler dessus.
Adrien : Il y en a un autre qui fait ça aussi. C’est un producteur ivoirien, Monsieur Raoul K. Il habite à Berlin je crois. Il y a un mini documentaire assez confidentiel qui traîne sur Vimeo où tu le vois faire le déplacement chez lui. Il va voir ses musiciens et ils enregistrent à l’arrache dans son studio. Il bosse à partir de ces enregistrements.
Est-ce que vous avez pensez à faire évoluer le collectif vers l’organisation de soirée, à inviter des producteurs locaux à Paris ?
Adrien : C’est déjà quelque chose qu’on fait un peu. On a eu plusieurs invités depuis le début. Pour l’instant on pioche dans notre réseau local mais, sans trop s’avancer, normalement pour 2014, il y aura certainement des soirées avec des producteurs qu’on aime bien. Pas forcément africains d’ailleurs mais des mecs qui sont dans notre délire.
Est-ce que vous avez des projets de live ? Un EP Mawimbi peut-être ?
Adrien : Le grand projet pour 2014, c’est de sortir une première compilation. Elle sera composée autant de nos tracks que de tracks de producteurs dont on apprécie le travail. Du monde entier. Par forcément des mecs d’Afrique mais des mecs qui collent à l’esprit Mawimbi. Des mecs qui reprennent les codes de la musique africaine à leur propre sauce. Je veux pas en dire plus maintenant mais le projet est dans les tuyaux. Quant à un projet de live tous ensemble, c’est quelque chose qui nous branche à mort mais qui nécessite aussi énormément de travail. On préfère prendre notre temps.
Pour l’instant on vous a vus essentiellement à Paris. Est-ce que vous avez déjà été contactés pour tourner en province ? C’est quelque chose qui vous tente ?
Clément : Avec Pouvoir Magique, je suis allé à Rouen. Mais il faut savoir qu’à chaque fois que l’un de nous se déplace, on représente Mawimbi. C’est pas forcément tout le crew qui se déplace.
Alex : Moi je joue à Toulouse le 15 février et je vais pouvoir organiser quelques soirées là-bas.
Adrien : On commence tout juste à se poser la question. Mais il faut savoir qu’on est un collectif et qu’en tant que collectif on a forcément un ancrage local. Je pense que l’engouement pour la musique électronique dont tout le monde parle concerne surtout Paris. C’est vraiment un truc très ciblé même s’il y a certaines villes qui bougent pas mal comme Bordeaux, Lyon ou même Rennes avec Midi Deux. Après évidemment qu’on a envie d’aller jouer ailleurs mais pour l’instant, ça reste à l’état de projet.
Alex : Je pense qu’il ne faut pas non plus se lancer et faire n’importe quoi. Il ne faut pas y aller en se disant on va prendre une date et c’est cool. S’il n’y a pas de public local, tu risques la catastrophe. Il faut arriver à construire quelque chose qui soit logique, qui se passe bien et qui soit cool.
Adrien : C’est pour ça que cet été on va essayer de se caler sur un ou deux festivals qui correspondent bien à notre identité et où on aurait une chance de se faire programmer. Moi je suis de Dijon et ça me ferait kiffer d’aller jouer là-bas mais bon il n’y aurait personne. Faut pas se leurrer. On n’est pas des superstars.
Lucas : Pour l’instant, on est surtout un groupe de potes qui s’amuse.
Adrien : Oui ! Putain merci. Depuis tout à l’heure on est trop sérieux. Mawimbi c’est avant tout une bande de potes.
Lucas : Sans l’amitié, il n’y aurait pas de Mawimbi. En dehors de la musique, on se voit tout le temps. On est tout le temps ensemble. On partage d’autres passions. Le ricard, le rugby, le skateboard, etc. (rires)
Mawimbi dans deux ans pour vous c’est quoi ?
Lucas : C’est le yacht et la villa. (rires)
Adrien : C’est un label. Un voyage en Afrique avec un projet original pour aller rencontrer des gens là-bas. Une résidence…
Alex : …et des soirées un peu partout dans le monde.
Adrien : Mais bon ça c’est le rêve – écris-le bien.
Alex : C’est l’objectif idéal en tout cas.
Adrien : Et dans deux ans, on joue un live avec de véritables instruments haha.
Alex : Et un studio avec du matériel.
Adrien : Et advienne que pourra mais on n’a pas l’intention d’en vivre. C’est vraiment un kiff.
Clément : Nous avec Pouvoir Magique on a déjà un live. On l’a joué à Rouen et ça s’est super bien passé.
Quelque chose à ajouter ?
Clément : Là au mois de février on va faire une date au Djoon avec un mec qui s’appelle Shimza et le 14 mars on sera au 6B dans le cadre du festival Le Bruit de la ville.
Lucas : Avec la Caution entre autres.
Clément : On sera avec le collectif SEML.
Alex : Et au Divan du monde le 27 février en collaboration avec les copains du Panier.
Clément : Et en tant que Pouvoir Magique on fait un live au Divan du monde avec un percutionniste dans la foulée le 14 mars.
Alex : Mais on veut surtout mettre l’accent sur la date au Djoon avec Shizma. C’est le poulain de Black Coffee. Il est sur Soulistic music et c’est un tueur sur CDJ. Je pense que parmi ceux qui viendront, nombreux sont ceux qui vont se prendre une claque et nous les premiers.