Mais ce ne semble pas être pour tout de suite. Car sans pour autant avoir un jugement bien établi sur le nouveau prétendant (avant même qu'il y ait de nouvelles élections, qui se profilent pour tout de suite) le côté pousse-vous que je m'y mette du nouveau patron du Parti Démocrate, le dernier avatar de l'ancien parti communiste italien, pousse la valse avant la musique.
On dit un peu tout de M. Matteo Renzi, le nouveau leader de 39 ans dudit parti, le traitant tantôt de nouveau Berlusconi, avec qui il s'entend semble-t-il pas mal, ou de version italienne de N. Sarkozy, du moins pour la confiance en soi et la suffisance. Toujours est-il qu'il se trouve avec beaucoup de cartes en main et, du coup, en mesure de tenter de concrétiser de suite ses ambitions.
Pour le moment, la seule certitude est que ses coups de buttoir font tanguer le gouvernement en place, qui n'arrive pas toujours à mettre en place les décisions qu'il prend et que le parlement est moins pressé d'approuver.
Dommage, cette nouvelle Comédia del Arte qui, quelle qu'en soit l'issue, commence par aggraver les difficultés et donc retarder le moment où les italiens pourront sortir vraiment leur tête de l'eau.
©Jorge