genre: science fiction, parodie
Année: 1978
durée: 1h40
l'histoire: Après une course poursuite effrénée et après avoir échappé à leurs poursuivants, quatre hommes mexicains décident de camper. C'est alors que les incidents et les situations les plus insensées s'enchaînent, entre autres, la rencontre avec des extraterrestres débarqués de nulle part.
La critique d'Alice In Oliver:
Evidemment, un tel titre, à savoir Brazilian Star Wars, réalisé par Adriano Stuart en 1978, a le mérite d'attirer la curiosité du nanardeur. Surtout que ce long-métrage est sorti la même année qu'un certain Turkish Star Wars de Cetin Inanç, qui est également considéré comme le film le plus nul de toute l'histoire du cinéma, à égalité avec Plan 9 from outer space.
Ensuite, Brazilian Star Wars reste une véritable rareté. C'est un film qui reste quasi introuvable en dvd. Néanmoins, pour les amateurs, le film est visible sur youtube mais sous son titre original, Os Trapalhoes Na Guerra Dos Planetas.
Bref, Brazilian Star Wars semble réunir toutes les conditions pour appartenir aux plus grandes fumisteries de l'histoire du Septième Art. Ce nanar est-il à la hauteur du fameux Turkish Star Wars ? La réponse est non. Premier constat: ce nanar ne doit pas être comparé au film de Cetin Inanç.
Les deux longs métrages sont très différents. Ensuite, Brazilian Star Wars n'entretient presque aucun rapport avec La Guerre des Etoiles, même si on reconnaît certains personnages dérivés de la saga, entre autres, une sorte de Dark Vador du pauvre et un Chewbacca qui ressemble davantage à un épagnol breton géant.
Enfin, Brazilian Star Wars n'est pas vraiment un film de science fiction mais plutôt une comédie potache et délirante, qui pourrait s'apparenter à une parodie réalisée par les Charlots. Sauf qu'ici, ce ne sont pas les Charlots qui sont au rendez-vous mais quatre acteurs brésiliens censés être comiques: Didi, Dédé Santana, Mussum et Zacarias.
C'est aussi pour cela que je compare notre quatuor aux Charlots. Hélas, la comparaison s'arrête bien là. L'introduction du film a le mérite de résumer parfaitement la bêtise de ce nanar.
En effet, tout commence par une course poursuite en voiture totalement incompréhensible, qui dure dix bonnes minutes. Puis, sans que l'on comprenne réellement pourquoi, la course poursuite s'arrête. Alors que nos héros dorment tranquillement dans la forêt, l'un d'entre eux est attaqué par une tortue en plastique portant une bougie sur sa carapace.
A partir de là, le film multiplie les séquences et les situations les plus insensées, notamment avec l'arrivée d'extraterrestres à bord d'une soucoupe volante en forme de casserole.
Difficile également de vous raconter l'histoire et/ou la trame principale du film puisqu'il n'y en a pas. Comme je l'ai déjà souligné, Brazilian Star Wars n'est qu'une succession de situations totalement farfelues. En un sens, on pourrait le voir comme une sorte de Monty Python brésilien.
Hélas, le spectateur sera probablement décontenancé par l'humour très lourdingue de cette parodie, qui contient tout de même son lot de bastons ringardes avec des extraterrestres en mousse. Visiblement, notre quatuor comique possède un humour pour le moins très personnel.
Certes, les gags sont nombreux mais en résumé, ne vous attendez pas à rire aux éclats. Au bout d'une petite demie heure, Brazilian Star Wars finit par lasser, d'autant plus que le long-métrage repose toujours sur la même formule: des bastons, des extraterrestres au look ringard et des gags qui passent à côté de leur cible. A cela, il faut aussi ajouter une musique cacophonique et quasi inaudible. Bien sûr, le film semble totalement assumer sa nanardise.
Néanmoins, dans l'ensemble, Brazilian Star Wars reste une sacrée déception. A voir éventuellement pour son côté exotique et encore...
Note: pas envie de noter ça
Note nanardeuse: 12/20