Pendant quatre longues années, la guerre des tranchées fait du parc Pommery un immense champ de ruines et de trous d'obus. Les pistes et pelouses hérissées de fils barbelés, ont été éventrées par des tranchées, creusées de dizaines d'abris souterrains et de centaines de trous d'obus. Il ne reste, des beaux arbres, que des troncs décapités et criblés de mitraille. Les élégants pavillons et les bâtiments administratifs, tout comme le gymnase, ne sont plus que décombres et les statues figurant les dieux du stade qui ornaient les avenues et les allées gisent en morceaux au pied de leur socle démantelés.
Source : "Reims le Parc Pommery" de Michel Thibault, éditions Alan Sutton.
CPA : collection Béatrice Keller
Photo / Montage : Béatrice Keller
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