Match ou pas match? Voilà la question qui agite de nombreux athlètes présents aux Jeux Olympiques de Sotchi. Il n’est pas question de savoir si une rencontre de hockey sur glace (seul sport collectif présent aux JO) se déroule dans la journée mais bien de savoir si son profil Tinder est apprécié à sa juste valeur. Pour rappel, Tinder est une application de dating qui fait fureur depuis quelques temps et qui permet, en quelques secondes, de trouver un partenaire « compatible » près de soi. Ainsi, lorsque l’on met 2800 athlètes dans la force de l’âge, dans un même lieu, (en l’occurrence le village olympique) et essayant de décompresser, Tinder s’apparente vite comme le meilleur ami de tous ces jeunes gens. En effet, si quelques nouvelles disciplines font leur apparition à chaque olympiade, il y en a une qui ne s’est jamais imposée comme discipline olympique: la drague. Au grand dam de certains! De ce fait, la snowboardeuse américaine Jamie Anderson a déclaré au magazine US Weekly: « Tinder au village olympique, c’est une autre dimension. Dans le village de montagne, il n’y a que des athlètes, c’est marrant ! Il y a tellement de beaux mecs ! » Mais retour de la médaille pour la jeune championne: « C’est beaucoup trop distrayant. J’ai effacé mon compte pour me concentrer sur les Jeux olympiques ». Et grand bien lui en a pris car celle-ci s’est imposée dans l’épreuve de Slopestyle. Après les 150 000 préservatifs distribués lors des derniers JO de Londres, Sotchi ne déroge pas à la règle et démontre que ces champions sont avant tout des gens de leur âge et bien dans leur temps qui profitent de cet évènement pour vivre une adolescence qu’ils ont bien souvent sauté!