Posté par fdesbordes dans : humeurs et deshumeurs existencielles , trackback
Oui bloggueur bloggueuse, lecteur/lectrice adoré(e) de ce cyber espace égocentré où théorie foireuse rime avec amoureuse (mais aussi affectueuse, chieuse, aventureuse, bafouilleuse, baratineuse, baveuse et blablabla...), oui toi, là, l'oeil rivé à ton écran, j'ai décidé de te tutoyer today. Pourquoi ? Aucune idée. Peut-être est-ce le double effet du printemps, la beauté du vent qui se balade dans les arbres (arf... métaphore à deux balles) ou tout simplement parce que j'en ai envie.
Oui, c'est bien d'envie dont je vais te parler ce jour. Hier grosse envie de tout mettre à plat dans mes surprenantes et adorables relations humaines. Donc ni une ni deux, je prend mon courage à deux pognes, je fais d'abord un yi-king, je tire à pile ou face, j'en touche deux mots à Mademoiselle en stand by chez moi et je finis une heure plus tard par décrocher mon téléphone.
Un besoin viscéral de lui toucher deux mots avant de partir quelques jours loin de Bordeaux. Il fallait que " je sois " pour une fois, sans ménagement, sans formulation alambiquée, sans tout ce falbala qui me rend terriblement " Georges le Yéti ". Alors le soir même, j'ai parlé et puis encore parlé dis-donc et là, je me suis rendue compte de cette envie irréprésible de partager, de déverouiller la ceinture de chasteté verbale en tout bien tout honneur. Ce fut un délice, un vrai bonheur.
Résultat de courses : sans ceinture de chasteté on se sent drôlement plus léger et il peut nous arriver de dormir au milieu de deux beautés à moitié dénudées.
Je suis une fille chanceuse quand même...