Toute fashionista qui se respecte doit mettre les pieds dans une boutique Louboutin une fois dans sa vie. Sisi, c’est impératif. Bon évidemment, on est vraiment pas obligé d’acheter. C’est mieux, mais pas obligatoire.
Moi qui ai moultes fois fais la file dans les boutiques à Paris (cf cet article relatant mes premières ma première opération Loubi) désespérée pendant l’interminable attente pendant laquelle des chinois (et.ou e(s)) et des émiratis (id.) -(comment ça, c’est cliché?)) passent leur temps à te narguer en sortant avec des (DES???) sacs Loubis, il fallait que je tente l’aventure.
Me voilà donc avec une grande amie, l’amenant un sablon par un samedi après-midi ayant pour thème : plaisir. Dégustation à emporter chez Patrick Roger (des chocolats à se damner), inspiration déco chez Flamant (la seule boutique où je pourrais imaginer meubler mon appart de A à Z), et thé gourmand chez Wittamer (les meilleurs financiers du monde? le débat est ouvert). une après-midi, vous l’aurez deviné, profondément rabat-joie.
Donc, une fois arrivées, grande surprise, pas de file. Oh? Ben non-celà durera-t-il? A suivre… Mais quel bonheur d’entrer aussi vite dans le sanctuaire du dieu de la chaussure. J’ai l’impression d’entrer dans un musée. Je n’ose évidemment pas toucher les chaussures, même si mes mains m’échappent parfois à l’insu de mon plein gré et s’aventurent sur l’exquis cuir, la raffinée cambrure de l’escarpin…. tout est là : bottines, escarpins, ballerines (je ne comprendrais jamais l’intérêt de porter une semelle rouge si c’est pour qu’elle ne se voit pas-ok, je sors).
Le personnel est accueillant, pas snob, on s’y sent bien, on y évolue en liberté. Contrairement aux boutiques parisiennes où l’on se cantonne souvent à la petite place que nous a attribué le/la vendeuse plus snob que la reine Elisabeth.
J’ai toujours trouvé que le shopping de luxe était plus agréable à Bruxelles qu’à Paris : pas d’attente, un choix honorable, des vendeurs sympas (Paris, tu viens faire un stage chez nous?).
La boutique Louboutin le prouve.
Plus besoin d’aller à Paris pour faire du beau shopping. Et toc.