Il paraîtrait....

vendredi 14 février 2014

- que le gouvernement a décidé jeudi de reporter toutes les réunions de la Commission d'immatriculation des VTC jusqu'à la fin de la médiation menée avec les syndicats de taxis, en grève depuis lundi. Reporter, le mot n’est-il pas savoureux ? Il permet a priori d’arrêter la grève. Et comme la grève des taxis bloquait beaucoup de routes, gênait, et le mot est faible, tous ceux qui n’étaient ni taxi ni en grève, son arrêt est bénéfique. Désormais, il y aura médiation, avec grève comme épée de Damoclès en guise de menace. Que les taxis aient raison sur le fond, c’est fort probable. Qu’ils n’aient pas d’autre choix que d’ennuyer le monde, et je retiens fort le mot emmerder, c’est très embêtant. Un jour, il faudra trouver d’autres solutions que les moins mauvaises, des solutions qu’on pourra alors appeler les meilleures.

- que le Medef a lancé quelques menues suggestions pour réformer le système, avec, que les salariés préparent leurs plus beaux sourires, modulation de l'indemnisation des chômeurs en fonction de la conjoncture, en clair faire varier la durée d'indemnisation des chômeurs en fonction de la crise, fin du régime spécial des intermittents ou cotisation des contractuels de la fonction publique. Voilà de quoi mettre du rose, du soleil, des petits chants d’oiseaux dans les négociations avec les syndicats. Il se pourrait que ça se finisse comme d’habitude : personne n’en sortira content. Un jour, il faudra trouver d’autres solutions que les moins mauvaises, des solutions qu’on pourra alors appeler les meilleures.

- que le Parlement a adopté définitivement le projet de loi sur la consommation, qui donne le droit aux associations de consommateurs d'intenter des actions de groupe. En cas de litiges de masse, un grand nombre de consommateurs pourront être tous ensembles bénéficiaires de la réparation d'un préjudice. Voilà un joli droit, puisqu’il faut toujours de nouveaux droits, puisqu’il faut toujours se protéger, se défendre et batailler, que rien ne se passe tranquillement. Reste à espérer que les consommateurs n’abusent pas de ce droit, ce qui est toujours possible, aussi, comme avec tous les droits. Un jour, il faudra trouver d’autres solutions que les moins mauvaises, des solutions qu’on pourra alors appeler les meilleures.