Moi Jane,
Toi Tarzan…
J’essaie la pointe d’humour. Parce que je me sens un peu monstrueuse. Tarzan se voit une nouvelle fois adapté sur grand écran. Le héros de Edgar Rice Burroughs prend une nouvelle voie. Montez dans l’avion, partons dans une vision moderne du mythe du jeune garçon adopté par des singes. Une météorite et sa destinée bouleverse tout le destin du héros.
Synopsis:
Au cœur d’une des régions les plus reculées d’Afrique, John Greystoke, ambitieux président de Greystoke Energies, a découvert une étrange météorite qui semble être la source d’une énergie colossale. En essayant de prélever un échantillon, il provoque un cataclysme auquel seul son tout jeune fils, Tarzan, survivra, perdu au milieu de la jungle.
Recueilli par Kala, une femelle gorille, Tarzan est devenu un jeune homme fort et agile. Pour la première fois depuis la mort de ses parents, il rencontre des humains, notamment Jane Porter, une jolie jeune fille qui accompagne son père, anthropologue, lors de son exploration. Lorsque Jane et son père repartent, c’est un déchirement pour Tarzan. Écartelé entre la part d’homme qui se réveille en lui et sa famille de la jungle, il choisit de vivre seul.
Cinq ans plus tard, William Clayton, à la tête de Greystoke Energies depuis la mort de Greystoke, organise une nouvelle expédition pour retrouver la météorite. Jane l’accompagne… Jane et Tarzan se rapprochent, mais il va leur falloir affronter à la fois Clayton, un homme cupide prêt à tout pour obtenir ce qu’il veut, et les dangers de la jungle… Tarzan va devoir faire appel à son instinct et à toutes ses ressources pour protéger sa maison, sa famille gorille et la femme qu’il aime…
J’ai du perdre de la magie de mon enfance. Tarzan ne m’a pas totalement emporté. J’avoue que l’un des points bloquants pour ma part est le dessin. Visuellement, j’ai pas eu d’étincelles. Je peux pas me forcer, ça ne passe pas, ça ne passe pas. Du coup, une partie de mon avis s’en ressent. Le design a des parts grossières par moments. A d’autres la qualité semble titiller les yeux d’émerveillements, comme les paysages ou les animaux. Les couleurs chatoient. Les émotions des personnages en gros plans ont réussi à me donner des frissons dans le mauvais sens. La romance omniprésente touchera les enfants. Les grands regretteront la part de fantastique rapidement expédiée. Je suis restée sur ma faim.
Tarzan porte son lot d’émotions. Elles fonctionnent à merveille sur le jeune public. Plusieurs passages sont assez sombres, voir inquiétants pour les moins de 6 ans. L’animation ne signifie pas toujours mignon tout doux. Ici, vous n’êtes pas chez Disney, le récit est plus brute, plus violent. Pour les puristes, l’oeuvre de Edgar Rice Burroughs subit un essorage, l’inspiration se tourne davantage vers Greystoke. Je me suis retrouvée à sourire naïvement en pensant à Johnny Weissmuller pendant le cri de Tarzan.
Le héros de Burroughs vu à la sauce R. Klooss a du potentiel, il pêche un peu dans le scénario. Ou alors, c’est moi, qui connait trop le fond. J’en ai 3 que ça n’a pas troublé plus que ça. L’air du temps a fait son oeuvre, Tarzan se modernise, il vit encore dans la jungle mais l’évolution avance.
Avis des Moopys:
Le meilleur reste mon Deuze: « oh une météorite comme dans Armageddon », « et mais il n’y a pas de sang, quand on se blesse, on saigne pourtant. » Et le pompom: « pourquoi il fait du snow en slip dans la neige? Nous on doit se couvrir pour pas avoir froid ». Oui, j’ai fait des mômes pas totalement irréalistes. Ils ont parfois le don d’appuyer sur les petits défauts ou bizarreries. Et pourtant, malgré tout, mes 3 Moopys ont apprécié. l’histoire est triste, faut prévoir les mouchoirs, et prévenir (dixit mon grand). L’amour et l’amitié se cachent au fond de la jungle. Les méchants sont cruels. Je vous passe sur le débat, pourquoi les hommes cherchent toujours la petite bête.
Note Moopys:
8/10
Note:
6/10
Informations:
Sortie: 19 février 2014 / Dsitributeur: Metropolitan FilmExport/ Genre: Animation, Aventure, Famille
Film vu en 2D et VF.
Je remercie Metropolitan FilmExport pour la projection goûter.
© Constantin Film Verleih