Rapport Lunacek : où va-t'on?" border="0" title="SOCIÉTÉ > Rapport Lunacek : où va-t'on?" />
Les parlementaires européens sur le rapport Lunacek [GEORGES GOBET / AFP]
Alors que la France avait les yeux rivés sur le report du projet de loi famille, les députés européens adoptaient le 4 février dernier en catimini un rapport polémique dit "Feuille de route de l'UE contre les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre".
Lors de la session plénière du 4 février dernier, le Parlement européen s’est prononcé en faveur du rapport Lunacek, expertise fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. L’auteur de ce rapport d’initiative n’est autre que l’autrichienne Ulrike du même nom, vice-présidente de l’Intergroupe LGBT du Parlement européen. Le contenu de ce rapport "invite les États membres à réfléchir aux moyens d'adapter leur droit de la famille aux changements que connaissent actuellement les structures et les modèles familiaux" et à "inclure la possibilité que les enfants aient plus de deux parents (tuteurs légaux)". Il demande également aux États membres de "garantir l'accès des femmes célibataires ou lesbiennes aux traitements de procréation médicalement assistée" et de "favoriser un enseignement objectif des questions concernant l'orientation sexuelle, l'identité de genre et l'expression du genre".
Présenté comme un texte de "rapport d’opinion" -non contraignant- par l’ensemble de la presse de gauche, le rapport Lunacek cache curieusement un lobby qui s’affirme chaque jour plus arrogant et plus puissant encore; Revenir à la charge, jusqu’à ce que les autorités politiques, par lassitude ou clientélisme, finissent par lui donner raison.Le dit rapport se propose de protéger les droits des personnes LGBTI. Une lettre, un "I" loin d’être anodin, celui d’Intersexués. Autrement dit, ni hommes, ni femmes mais Autres. Un troisième genre entre les deux, "neutre" dont la reconnaissance légale est devenu l’un des fers de lance du lobby gender. "Le texte devrait se rapprocher des stratégies européennes existantes de lutte contre la discrimination fondée sur le sexe, le handicap ou l’appartenance ethnique", affirme également le Parlement. Conséquences : quotas, discriminations positives, aménagement ou réduction des formalités administratives en faveur des transsexuels et autres Intersexuésseront au menu des prochaines années, traçant en creux l’émergence d’un nouveau communautarisme fondé sur une absence totale de racines naturelles ou ethniques. Un communautarisme sexuel dont la contrepartie sera la discrimination systématique de tout ce qui ne lui ressemble pas : la famille traditionnelle, les hétérosexuels et/ou la filiation naturelle.
Les grands sujets concernant tout le monde et sur lesquels toute la société a son mot à dire, semble ne plus faire débat. Désormais, l’UE prend le soin de les trancher : inutile d’en discuter, les députés européens et -en l’occurrence- le lobby gendertravaillent pour vous. C’est ainsi que les enfants apprendront à la maternelle que "Corinne a un zizi et Corentin un clitoris", ou à se masturber les uns les autres de 0 à 4 ans -comme l’exige le rapport de l’OMS paru en Allemagne et en Suisse- afin de découvrir "le plaisir sexuel" de chacun. Chose sans doute plus importante que d’apprendre à lire, à écrire et à compter...
Dans quelques mois, les élections européennes pourraient donner l’avantage -notamment en Europe de l’Est, en Grèce, en Suède et en Angleterre- à des forces eurosceptiques qui pourrait remettre en cause les orientations "sociétales" de l’actuelle majorité. Patience, donc.FG