Je regroupe ici mes Saint-Valentin 2011 et 2012 parce qu’elles se ressemblent trop pour justifier 2 épisodes. D’une part, j’étais célibataire les deux années et d’autre part, depuis qu’Eva Longoria et Tony Parker avaient annoncé leur divorce, j’étais officiellement folle de rage contre la gent masculine dans son intégralité (à l’exception du Dalaï Lama qui est tout de même un mec hyper sympa).
C’était l’époque où j’étais rentrée dans la vie active. Pour moi, qui avait toujours démontré depuis la plus tendre enfance une vocation absolue et irrévocable pour le beau métier de rentière, travailler se révéla tout simplement abominable : non seulement c’était épuisant, mais en plus c’était chiant à mourir.
Cependant, avec les responsabilités dans ma vie professionnelle est venue la sagesse dans ma vie personnelle et je suis passée de ma période "mieux vaut être extrêmement mal accompagnée que seule" à ma période "mieux vaut être seule, que pas seule". Cette maturité toute neuve – féconde en créations proverbiales, comme vous pouvez le voir – était issue d’une simple analyse de mes expériences passées dont vous pourrez lire le résultat dans le graphique ci-dessous, brillamment exécuté sans même l’aide d’Excel, et ce malgré sa grande complexité :
J’ai donc passé les Saint-Val 2011 et 2012, comme le reste de l’année, à faire part de ma science avec générosité à mes proches, moins proches et mes pas proches du tout, comparant l’augmentation du taux de divorce dans les différents pays de l’Union Européenne, assénant les statistiques effrayantes sur l’infidélité à tous les couples qui avait le malheur de croiser mon chemin et qui m’écoutaient, selon les cas, soit avec politesse soit avec inquiétude.
Bizarrement, ces années-là, je n’ai été témoin au mariage de personne.
Heureusement, cette période difficile s’est achevée brutalement avec le mariage de Kate et William qui a rendu de nouveau possible tous les plus beaux fantasmes Walt-Disneysiens de mon enfance. Ce post leur est dédié.
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