Josselin :
Après une nuit écourtée par la préparation des sacs et de l'appartement pour nos locataires saisonniers d'Airbnb, nous quittons Paris de bon matin. La chaleur qui nous accueille sur le tarmac de l'aéroport de Bastia nous surprend car il n'est que 10h du matin, le premier jour du mois d'août (et le soleil n'est clairement pas à son point culminant). Notre petite randonnée s'annonce chaude !
Nous prenons un taxi puis un bus vers l'Île Rousse, où entre 2 pas nous trouvons le temps de plonger une tête dans l'eau chaude et turquoise, un régal !
Plouf !
Un ami de notre hôte de la 2e semaine (car nous prévoyons quelques jours de repos après l'effort sur le GR, c'est important, oui môssieur) nous dépose ensuite à Calenzana. Nous comptons en effet y planter pour la première fois notre tente sur le sol Corse (c'est moins risqué que d'y posséder une villa il parait). Après plusieurs essais, nous parvenons finalement à vaincre ce bout de plastique et ces tiges de métal et disposons alors d'un agréable logis (bac +5 qu'ils disaient!).
Calenzana
Lors de la soirée passée au campement, nous discutons avec les fous de notre espèce qui s'embarquent dans la même aventure. L'un part avec un sac de 20kg (les nôtres font 9,5 et 13,5kg)! Une autre est habillée en jupe et va se crêper le chignon (patois mayennais, pardon) avec ses 6 autres copines... L'atmosphère est tendue, on se croirait au départ d'un marathon. Ce qui, en fait, est peut-être le cas, me dis-je en écrivant ces lignes !
Nous sommes confiants et vivons d'amour et d'eau fraîche (très important par les températures de canicule prévues ce week-end).
Anne-Charlotte :Malheureusement, Josselin a omis de parler de notre ÉNORME déjeuner à Île Rouse : nous n'avons pas pu résister à la charmante formule entrée-plat-dessert au restaurant, dernier plaisir gustatif avant la grande épreuve. Cela nous a certes permis de goûter les spécialités locales mais surtout de bien nous tendre la peau du ventre avant quelques jours plus rustiques !
L'ambiance au camping le soir était toujours un peu tendue (pas entre nous évidemment) mais bon enfant. Nous avons notamment rencontré un Israélien vivant en Hollande.
Allez, ouste : il est 21h30, l'heure de se coucher, comme les poules ! Ca y est, le grand départ approche...