Comme une envie de pisser…

Je ne fais en aucun cas référence à mon état du moment qui, il faut bien l’admettre, me pousse à visiter les toilettes de nombreuses fois dans la journée.

Non, je fais référence au fait de se lever un matin et de se dire: « Putin, faut vraiment que je me fasse couper les cheveux! » Et ceci alors que ça fait des mois que tu te dit qu’il faut que tu résiste à cette envie parce que merde, t’étais quand même super sexy avec cette longue chevelure de sirène. (enfin, on ne t’aurait pas confondu avec Ariel mais quand même)

C’est-à-dire que je suis un peu une traumatisée du cheveu.

Je ne saurai pas affirmer si ce traumatisme date de mes 3 ans quand ma mère, un jour de grande inspiration, a laissé la coiffeuse me poser un bol sur la tête et découper ma tonsure tout autour. Ou si il date de ce jour d’été 1995 où j’ai décidé de mon plein gré de me rendre au salon de mon village, « la décoiffure » et que j’ai du perdre le contrôle, me retrouvant avec une coupe au bol (encore!) à quelques semaines de ma rentrée en 6ème. Tout le monde m’a prise pour un mec pendant toute l’année scolaire, je suis sure que c’est pour sa que j’ai à ce point détesté le collège et que j’ai eu une adolescence pourrie. (On sous-estime trop l’influence d’une coupe de cheveux dans une vie)

Tu comprendras que me rendre chez le coiffeur est loin d’être une action anodine.

Mais hier matin, j’en pouvais plus de ma gueule. Et aujourd’hui j’avais assez confiance en moi pour dire à ma coiffeuse: « Surtout, n’hésitez pas à couper, j’en peux plus »

Résultat?

Tadaaaaam…

Je suis trop contente!

Je crois que depuis cette fameuse année 1995 je n’avais pas eu les cheveux aussi courts. Alors non, je n’ai pas encore succombé à la coupe au bol, mais je e retrouve avec un carré très court qui, il faut bien l’avouer, me sied à ravir.

Haaa! Ca fait du bien!

Même si je trouve que ça me vieilli un peu… Mais ça c’est peut-être le résultat de 4 nuits quasi blanches d’affilé…

Qui c’est qui va être la plus belle à la maternité?