Quand ils étaient aux affaires, ils n'étaient pas si cons, ni dangereux sur le sujet. Maintenant qu'ils sont dans l'opposition, ils ne méritent que ce double qualificatif, cons et dangereux.
Divers responsables de l'UMP, de Copé à Chatel, ont décidé d'enfoncer le clou de l'outrance sur cette fameuse et fumeuse théorie du genre. Cette affaire que l'on croyait close ne l'est pas.
"Ce ne sont pas des nazis, ce ne sont pas des fascistes : c’est le
courant réactionnaire qui ne pardonne pas à la république de permettre
l’alternance politique" écrit notre confrère Politeeks. Effectivement, cette droite-là, hier républicaine, n'écrit plus aujourd'hui que pour contester le résultat d'un vote. Quand Marine Le Pen braille contre le prétendu apprentissage de l'homosexualité à l'école (sic!) un lundi soir sur France 2, Jean-François Copé complète dans le n'importe-quoi le dimanche suivant sur RTL. La belle équipe !
Quand des Suisses (répétons - des Suisses !) votent pour durcir les conditions d'immigration alors que leur pays ne vit que de l'apport étranger, parfois douteux car fiscalement évadé- on se pince d'entendre Fillon trouver cela "normal".
Mercredi matin Michel Sapin rappelle une évidence: "Quand M. Copé s'exprime en s'appuyant sur les haines, sur
les peurs, sur des approximations, sur des rumeurs, il tient exactement
le même langage, il valide la pensée du Front national." Nul point Godwin, mais un simple constat. A force de rebondir et accepter ma moindre surenchère outrancière frontiste ou, pire encore s'agissant des polémiques sur l'ABCD de l'Egalité, des pires néo-cons du pays, Copé valide une ambiance, un discours, des constats.
Dans les écoles, les véritables stigmatisations sont pourtant nombreuses: homophobie, machisme, racisme, antisémitisme...
Nos établissement scolaires sont un concentré mal socialisé des excès des parents.