En cette veille de Saint Valentin, un petit billet sucré s'impose... Vous savez parfois on vous pose cette question à laquelle - personnellement - je ne sais jamais quoi répondre : comment as-tu su que c'était lui ? En fait je ne sais pas répondre à cette question car je ne me la pose pas, en tout cas pas de cette manière là. Peut-être car pour moi rien n'est jamais vraiment acquis.
Nous nous sommes rencontrés, nous ne nous sommes pas aimés tout de suite - cela n'a pas été le coup de foudre - c'était une histoire estivale qui n'était pas vouée à s'éterniser. Pourtant, les feuilles ont jauni, nous avons troqué nos tenues légères pour des pulls bien chauds et nous avons appris à nous connaître. Les terrasses et les verres de rosé ont été remplacés par nos premières sorties au ski et un merveilleux week-end à Paris 6 mois après le début de notre relation. Des séjours de plusieurs jours passés ensemble à se dire qu'heureusement cette histoire avait survécu au-delà du mois d'août.
Nous avons commencé à nous aimer, d'un amour fort et solide. D'un amour que l'on a construit petit à petit. Nous avons emménagé ensemble, passé de nombreux étés, voyagé un peu partout en France et dans le monde et nous avons continué à nous aimer comme si c'était une évidence. Nous avons grandi, notre couple a mûri et nous avons décidé de lui donner corps, l'envie d'être trois a été de plus en plus forte. Notre fille est née de notre amour dont on n'a jamais douté. Moment bouleversant, intense qui nous a encore plus rapproché, l'amour profond n'a donc aucune limite, il donne même le vertige.
Bien sûr, nous avons connu de bons moments mais aussi des moins bons mais nous sommes restés toujours main dans la main, soudés envers et contre tout. Je ne me pose pas la question de savoir si c'est lui car c'est une évidence qui s'exprime à chaque instant dans cette vie que nous partageons... Fin de semaine dernière j'étais morose pour plusieurs bonnes raisons. Le cher et tendre n'a pas besoin de me voir m'effondrer ou pleurer, il sait, il sait quand j'ai besoin de sa main sur la mienne, il sait quand j'ai besoin de prendre l'air, de manger une gauffre, il sait quand j'ai besoin qu'il soit là. Le cher et tendre n'a pas besoin de mille explications, il rentre avec un bouquet de roses en me disant seulement : "j'ai pensé que cela te ferait du bien", et oui cela me fait un bien fou. Le cher et tendre sait quand j'ai besoin de rire, il sait quand je suis heureuse, il me tend sa main pour que je puisse la serrer, il me tend son épaule pour que je puisse m'épancher, il reste à côté de moi que cela soit pour partager le bon ou le moins bon. Pour toutes ces raisons je sais qu'il m'aime, que je l'aime, que nous nous aimons et c'est là mon évidence.