Deux fois par mois, Générationnelles tente de décortiquer les dessous de la mode en remontant le temps pour mieux la comprendre. Aujourd’hui, on s’attaque à la basket !
Alors oui, cette année, c’est le retour de la Stan Smith. Mais on ne voulait pas se focaliser uniquement sur cet aristocrate du streetwear. Cette semaine, nous vous racontons la folle épopée de la basket ! Elle fait son apparition à la fin du XIXe siècle. On attribuerait à la Candde Manufacturing Co de New Haven aux États-Unis la création de chaussure en toile avec sa semelle en caoutchouc. Elle est alors cantonnée à la pratique du sport. C’est avec l’avènement de la culture hip-hop dans les années 1970 que sa destinée prend une nouvelle direction. Pour s’adonner au graffiti, à la breakdance ou encore au rap, la basket reste LA chaussure, car elle est bien plus confortable qu’une paire de derbies. Elle prend alors une importance folle dans la tenue du b-boy ou du rappeur. On vous juge par rapport à vous chaussures qui deviennent un indicateur social. Une importance telle que le groupe RUN DMC n’hésite pas à en faire un titre.
Le rap et la culture hip-hop gagne le monde entier avec sa fidèle compagne la basket. On voit alors émerger chez certains une forme de fétichisme de la chaussure de sport. On collectionne les anciens modèles, on va même jusqu’à s’interdire de porter certaines pour ne pas les abimer. Cette fixette va toucher les créateurs de mode qui finissent par la faire défiler sur la catwalk.
Côté Défilé
Kenzo, Saint Laurent, Giuseppe Zanotti
Pour la vraie vie