La danse sur glace n’a pas toujours été une discipline où faire un enfant interdisait d’avoir une médaille aux Jeux Olympiques. En revanche, on ne pouvait pas choisir la couleur du métal.
Février 1992, Jean-Claude Killy et Michel Barnier s’en foutent plein les poches sans même l’aide de Paul-Loup. De l’argent, bien sûr, du bronze aussi. Mais de l’or, il n’y en aura pas pour tout le monde.
Ils sont frères et soeurs, se détestent poliment, mais ils sont champions du monde. Isabelle et Paul travaillent ensemble, entre eux, guère de problèmes intimes, n’en déplaisent aux plus jeunes téléspectateurs qui les croient amants. Allez savoir pourquoi, c’est bien le chorégraphe qui se tape la frangine. Isabelle et Paul, tout sauf des mercenaires, sont de vrais Canadiens qui représentent logiquement la France.
Lorsque le couple se présente sur la glace savoyarde sans reblochon, c’est avec un programme abouti, du moins il l’était. Favoris aussi, ils l’étaient, mais les règles en vigueur dans le patinage sont strictes : le podium olympique est logiquement décidé plusieurs mois à l’avance par les juges, les Fédés et les instances. Il faut donc s’adapter. Du coup, autant changer quelques figures à la dernière minute, on ne sait jamais, les Russes pourraient très bien être supérieurs. Logiquement, la juge française va saquer les Russes, mais la corruption est un métier. C’est beau, mais on n’est pas à Holiday on Ice, comme le rappellent certains observateurs. Klimova et Ponomarenko sont champions olympiques, les Duchesnay n’aiment pas l’argent. On aura tout vu.
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