Un des problèmes pointés par des spécialistes comme possible origine de graves dysfonctionnements en Europe (dont fait état la Députée Mme Goulard, dans le livre que je citais ici-même) est la volonté de la Cour Suprême Allemande de juger, en dernière analyse, ce qui est acceptable ou pas pour l'Allemagne, même s'il s'agit d'une décision européenne prise dans le respect des procédures européennes.Elle vient pour la première fois de changer d'approche, en refusant de trancher elle-même sur la « légitimité du programme d'achat de dette publique par la Banque Centrale Européenne » et en s'en remettant à la Cour de Justice Européenne.Il reste sur le tapis la question de savoir quelle institution a, en définitive, la compétence finale pour tout ce qui concerne la monnaie commune, mais c'est déjà un bon point de ne pas imposer le point de vue d'un seul à tous les autres.Pourvu que cet exemple soit suivi par d'autres institutions (et un jour - je rêve ! -, par le Conseil des chefs d'état), qui rendent plus cohérent et plus efficace le fonctionnement de l'U.E.©Jorge