Magazine Humeur
Il le voulait, il l'a eu, le poste de pharaon new-âge. Maintenant il faudra passer aux urgences et certaines sont de tout premier ordre.Notamment celle de l'eau, qui le cerne sous toutes les formes :D'un côté, le Delta du Nil, essentiel pour l'agriculture du pays, est menacé par la montée des eaux. Ce n'est pas pour demain, mais les réponses possibles ne se mettent pas en place en deux jours, donc, il faut s'en occuper dès maintenant.De l'autre côté, par dessous, si l'on peut dire, la menace est tout aussi importante et plus proche : d'après les propres autorités égyptiennes pour les ressources hydrauliques, la disponibilité annuelle d'eau par habitant est de 640 M3 alors que la recommandation internationale est de la maintenir à 1000 M3 minimum.Avec une population en forte croissance et des méthodes de culture inadéquats, car gros consommateurs d'eau, la tendance va dans le mauvais sens, prévoyant, s'il n'y a pas de changement drastique, une disponibilité de 370 M3 en 2050. Sans parler des problèmes annexes de salinisation et remontée des nappes phréatiques.Faire évoluer techniquement les méthodes de culture et à grande échelle et maîtriser la croissance de la population, le tout rapidement, il faudra beaucoup de courage et de bon sens au Maréchal-Pharaon pour réussir.Pour l’Égypte, même si cela ne garantit rien pour les droits de l'homme et de la femme Égyptiens, on ne peut que souhaiter beaucoup de chance au nouveau Grand Chef !© Jorge