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Vers la fin du temps

Par Guimond

Elle sert à quoi
La mascarade ivre de vivre?
Pour ce qui est de j’existe
Si je ne suis pas pour moi?
Qui le sera et quand?
Puisque je ne peux me sentir
Ni qui gouverne les moulinets
Du bat qui toujours blesse

L’auréole au rasoir barbelé
Flottant au-dessus du mur
Brisé en 7 milliards d’unités
Dans un champ de coeur brisé
Tu devras haïr tes frères
Mépriser leur rire moqueur
Qui laisse un goût amère
Pour apprendre mon ange
À aimer un peu

L’amour est une route défoncée
Un pont vers nulle part
Proportionnellement inversé
Pour éviter les soucis
Sinon mourir
Afin de découvrir

Ce que n’est pas
La vie sans son jeu
Tu renaîtras alors
Miraculé des cendres
Phoenix mûr et corrigé
Un diamant brute

Dans un écrin de désert
Illusion de longs millénaires
Minérale guerre des nerfs
Sous ton écorce
Telle une vulgaire prisonnière
Divisant l’univers anesthésié

En de tous petits quartiers
Or bien plus cool
Est la solide vérité
Nous traversons toute l’histoire
Les civilisations les ères

Simultanément sans bouger
À quoi bon s’user les baskets
À l’intérieur du secret
De toute matière
Tout seul comme un grand
Chacun dans sa sphère

À mesure qu’elle acquiert
Son contenu de Lumière
Notre perception s’invente
La démesure d’un passé
Des parents une famille
Une ville en flammes

Un pays en guerre
Un monde à sauver
Du déjà brûlé en enfer
Un puzzle en flammes
Ça se complexifie
Je te kiss goodbye

On m’attend dans le future
Jusqu’à notre prochaine vie
Baiser frontal
Accélération subite
Subtile picotement
Avant l’accident

Le connexion tiendra le coup
Aux tordus sur le fil
Duquel l’on pend
Par un beau jour
La réponse à ma prière
M’est enfin apparue

Perte de repères
Aux passions fortes
La lumière simple
Exécutant sa loi
Nos points en expansion
S’appropriant l’espace

Fini le temps
Tu grimpes l’échelle
À quatre mains
Avec les autres
Ultime survêtement
Cordon cosmique

Fil de clarté
En terre de profonde obscurité
La poussière va lever
Elle nous relie à tout
Ce qui existe et tous
Ceux qui respirent

Sont invisiblement
Connectés ensemble
Tels les organes
Et les membres
De ce nouveau corps
Qui nous appartiendra

Jusqu’à ce que
Vers d’autres carrefours
Elle ne reparte
La lumière entre nous
Quand elle se révèlera
C’est la nature qui

Nous balancera une caresse
À la force d’un tsunami
Qui soudera les illusions
En une unique réalité
Vers la fin du temps
Nos corps aléas défenestrés.

danleMiel, 2012


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